À la découverte de Assassin’s Creed: Brotherhood of Venice

Assassin’s Creed: Brotherhood of Venice

Depuis sa sortie en 2007, la franchise d’Assassin’s Creed est l’une des plus populaires dans le domaine du jeu vidéo et elle continue d’évoluer sans cesse. Ubisoft, le studio montréalais responsable de la création de cet univers, a d’ailleurs été propulsé par les nombreux titres entourant la saga. Ce sont ses légendaires guerriers voyageant à travers les époques connues de l’histoire qui lui a permis de rester au sommet de l’industrie durant plus d’une décennie. Il était donc logique que des produits dérivés en découlent, incluant des figurines, des accessoires pour les fans et évidemment, des jeux de société. Ayant moi-même joué à chacun des titres qu’AC a à offrir, mon coup de cœur reste le titre Brotherhood. Provenant de la trilogie d’Ezio, ce volet marquera longtemps mes souvenirs vidéoludiques. C’est la raison pour laquelle je me suis jeté sur l’occasion quand on m’a proposé d’essayer le jeu de société Assassin’s Creed: Brotherhood of Venice. Un chef d’œuvre possible grâce à Triton Noir, Ubisoft et Synapses Games. 

Prémice du jeu 


Situé en plein cœur de la Renaissance italienne, Assassin’s Creed: Brotherhood of Venice vous plonge dans une campagne comportant 26 épisodes. Tels des mémoires provenant de l’Animus, plusieurs personnages, que vous reconnaitrez, vous guideront lors de votre épopée. Étant un jeu coopératif ou en solo, vous pourrez incarner l’un des 4 assassins pour accomplir vos différentes missions pour les faire évoluer et débloquer de nouvelles compétences.

À travers vos aventures et selon votre style de jeu, vous aurez le choix de rester incognito ou combattre vos ennemis. Ceux-ci vous poursuivront à travers les rues de Venise, mais sachant utiliser l’environnement à votre avantage pour modifier le terrain, vous pourrez vous en échapper. N’ayez crainte, après votre victoire au combat ou votre fuite vertigineuse, vous pourrez vous ressourcer et vous guérir, de retour au quartier général, afin de compléter l’épisode et de noter votre progression.  

Sachez qu’il faut être prudent lors de la première ouverture du jeu, car il y a un ordre spécifique dans lequel le contenu doit être déballé. De nombreuses surprises vous attendent dans des enveloppes cachetées et la boîte, en elle-même, peut se révéler assez surprenante. N’oubliez pas de fouiner pour ne rien manquer, tout en respectant la procédure de mise en place.

Mécaniques immersives 


Ayant essayé plusieurs jeux adaptés de films ou de livres, j’ai rarement vu quelque chose d’aussi similaire au produit original qu’AC: BoV peut l’être. Tous les aspects intéressants du jeu vidéo s’y retrouvent : que ce soient les équipements trouvés dans les coffres, ceux fabriqués par Léonard de Vinci, la synchronisation pour révéler de nouveaux éléments ou l’utilisation de nombreuses cachettes secrètes pour échapper aux patrouilles, tout y est. On peut même aller jusqu’à inverser les mécanismes pour échanger la disposition des niveaux. De plus, les gardes peuvent vous apercevoir, ce qui changera votre statut d’invisible à dangereux à l’aide d’un cercle rouge amovible pour vous démarquer. Attention à ne pas laisser de traces lorsque vous les aurez semés!

Après chaque épisode, vous pourrez faire grandir la renommée de votre confrérie et fabriquer des équipements spéciaux pour améliorer votre personnage. Le jeu propose également un système de sauvegarde qui permet au nombre de joueurs de varier entre chaque campagne et le niveau de difficulté s’ajuste en fonction du nombre de joueurs.

Le survol de l’aigle 


Il est important de souligner le travail de minutie des personnes qui ont travaillé sur le concept, le scénario et le design du jeu, car chacun de ces éléments complète une recette quasi-parfaite sur votre table. Les cartes vous feront visiter l’Italie de manière enivrante, les figurines sculptées sont magnifiques et les amateurs de miniatures pourront les peindre s’ils le désirent. Les scénarios présentés nous plongent dans le monde des assassins avec la fameuse action qui l’entoure.

J’ai adoré mon expérience de jeu. C’est probablement la meilleure adaptation d’un jeu vidéo vers un jeu de société sur le marché. Malgré le fait que la grosseur du coffret peut en décourager quelques-uns vue sa lourdeur, l’effort et la patience à y mettre en seront grandement récompensés. Les instructions sont claires et des vidéos tutoriels sont disponibles gratuitement via l’application Dized.

Bonne partie et n’oubliez pas, Rien n’est vrai, tout est permis. 

Pour plus de détails, c’est par ici.
Nombre de joueurs: 1 à 4 
Durée: 30 à 60 minutes 
Âge: 14+ 

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Steven G. Tenaglio

Passionné du monde geek, Steven est un adepte de jeux de société, de cinématographie et de jeux vidéo rétros! Fier membre de l’équipe G pour Geek, il prête sa voix et ses opinions au podcast du même nom sous le pseudonyme de Beerman. Ici, Steven vous fera part de ses découvertes et coups de cœur du moment.

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