Le Dépassement de Soi

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Dans les articles de journaux et autres médias,  on entend souvent parler des athlètes d’élite.  Tsé les athlètes que nous ne serons probablement jamais (je parle pour moi).   Parce que  j’adorerais jouer au tennis comme Serena Williams, ou faire du patinage de vitesse comme Mariane St-Gelais, mais je suis de celles qui ont découvert une passion pour le sport « sur le tard ».   Alors à quoi (ou qui)  se compare-t-on quand on commence une remise en forme?

En me questionnant sur la question,  je me suis référée à mon environnement; autour de moi des personnes très actives (voir même sportives),  et d’autres plus sédentaires.   Pour les plus sédentaires qui regardent avec envie les personnes sportives, qui souvent se demandent par où commencer et  souffrent également du complexe : « Je ne serai jamais aussi bon qu’un athlète ».

Alors voici les questionnements de base à avoir lorsqu’on a envie de démarrer un plan d’entrainement :

1-      Qu’est-ce que j’ai envie de faire comme entrainement?

2-      Combien de temps suis-je prêt à y consacrer?

3-      Est-ce que j’ai un but à atteindre avec cet entrainement?

4-      Quel est le budget que je suis prêt à investir? (gym, vélo, souliers de course, cours, etc)

5-      EST-CE RÉALISTE?

Chacune de ces étapes nous servent à concrétiser le but que l’on se fixe,  et ainsi avoir plus de chances d’atteindre réalistement l’objectif déterminé.  Mais surtout, SURTOUT, cela sert à nourrir la motivation qui nous pousse à établir un objectif.

Je dois vous le dire.   Il y a 4 ans, je pesais 301 livres  et j’avais peine à marcher 100 mètres.  J’ai donc dû faire l’exercice de questionnement.

1-      Qu’est-ce que j’ai envie de faire comme entrainement?

Pour ma part, mon premier but était de perdre du poids et de retrouver ensuite une voie active. J’adorais la marche. Je trouvais que c’était un bon départ de me diriger vers une activité que je connaissais déjà.

2-      Combien de temps suis-je prêt à y consacrer?

Il a fallu que je me questionne, mais je n’avais pas envie de m’entrainer tous les jours.  Ceci dit,  j’étais bien capable d’y mettre 30 minutes au moins 5 fois par semaine (pour commencer).

3-      Est-ce que j’ai un but à atteindre avec cet entrainement?

En voyant une épreuve du Marathon de Montréal passer devant chez moi,  je me suis donnée comme objectif d’y participer moi aussi. Ça a été mon leitmotiv pendant toute une année.

4-      Quel est le budget que je suis prêt à investir?

Pour commencer,  une bonne paire de souliers.  Par la suite,  j’ai investi dans un abonnement dans un gym.

5-      EST-CE RÉALISTE?

Je ne savais pas au départ si courir un marathon était un objectif réaliste,  surtout en partant de rien et puis, en me renseignant, j’ai vu les différentes distances de course et en ai trouvé une qui me convenait.   En combinant les 4 autres éléments, j’ai trouvé la motivation et le temps nécessaire au développement de ma mise en forme.

ET le résultat?  Un an après mon premier questionnement,  j’ai couru mon premier 10 KM au Marathon de Montréal.   4 ans plus tard,  je suis plus légère de 100 livres, je suis demeurée active, et je viens de compléter ma 4ième épreuve au 10 KM du Marathon de Montréal.

J’ai fait un constat:  je ne serai jamais une athlète.  Ça ne me donne rien d’essayer de me comparer à l’élite ou même aux super sportifs de mon entourage, mais avec un bon questionnement et de bons outils, le dépassement de soi devient naturel et bénéfique.

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Josée Leblond

Dans une autre dimension, elle aurait pu être une guerrière. Assoiffée d'aventures et d'adrénaline, elle carbure aux défis et aime sortir de sa zone de confort.

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