Post Spartiate – Se sentir vivre après la Spartan Race

Spartan Race Josee Leblond

Ce dernier week-end,  les 25 et 26 mai, Reebook et sa Spartan Race offraient leurs courses,  à qui étaient assez courageux pour s’inscrire.  J’étais de celles qui s’étaient inscrites,  d’ailleurs je vous en avais parlé ICI.  Une autre chroniqueuse de Boucle,  l’humoriste Emilie Ouellette a également fait la course samedi le 25,  et dimanche le 26 il y avait Marjolaine dont je vous avait parlée la semaine dernière qui faisait également le parcours.  Peut être vous avez eu dans votre entourage,  un nouveau membre de la grande famille des Spartiates!

Tous unanimement avons été enchantés de l’expérience.  Pour ma part,  je dois vous dire que j’avais pas les conditions parfaites pour la course:  il pleuvait,  il faisait super froid (être en shorts et camisole à 8 degrés Celsius sous la pluie, c’est intense),  et il y avait congestion monstre sur le site pour arriver.   Ceci dit,  je me sentais comme une guerrière, prête à tout affronter.

Sur la ligne de départ,  nous sommes tous gonflés à bloc.   Les cris de ralliement, l’adrénaline qui monte, et le décompte avant le départ.  Et voilà,  nous étions donc lancés.   5 KM de course,  dans la montagne,  sur 90 % de boue,  et 10 % de neige.  Moi qui était habituée à courir « pépère » sur un tapis roulant,  j’ai trouvé ça intense.   et 15 obstacles nous poussant nos limites:   j’ai rampé sous des barbelés, grimpé des murs, transporté des boites de munitions,  tiré un bloc de ciment,  soulevé un immense poids, grimpé des filets,  lancé un javelot,  sauté par dessus un feu,  et me suis battue contre un guerrier qui ne voulait pas me laisser passer avant le fil d’arrivé.

À chaque obstacle je me remerciais pour chaque heure passée au gym à m’entrainer.  Ça m’a beaucoup servie.  Défi physique certes,  mais également de force mentale.  Avancer,  coûte que coûte jusqu’à la fin.   Personnellement,  j’ai fait mon défi en 2h30 minutes.   Très très fière de moi. J’avais l’impression que je ne finirais jamais de marcher et de courir dans la boue, mais je savais que je le ferais jusqu’à la fin.   Je fais maintenant parti de la famille Spartiate!

2 jours après l’événement,  mon corps crie un peu pitié.  Mes cuisses sont en feu,  mes bras sont « raqués ».  Mais que je me sens en vie!  Personnellement je me dis que si j’y suis arrivée,  je peux maintenant affronter n’importe quoi.   Ou presque!

Marjolaine pour sa part me racontait sa fierté après l’épreuve:  » Je me réveille ce matin et j’ai l’estime dans le plafond, on top of the world!!! Ça fait du bien, se voir avec des yeux fiers!!!!  Ce matin je me réveille, je vois tous les bleus et toutes les meurtrissures sur mon corps et les seuls mots qui me viennent en tête sont que je suis hot!!!!  »  Bravo à toi aussi Marjolaine!!

Pour notre chroniqueuse Emilie Ouellette qui avait décidé de faire la Spartan comme activité de couple, y allait pour s’amuser.   Et défi relevé,  elle s’est bien amusé,  même si les obstacles étaient souvent espacés par de longues distances de marche-course.

On vous a inspirés?  Vous avez envie de vous inscrire? Les dates pour 2014 ne sont pas encore annoncées,  mais soyez à l’affut car l’événement annoncera surement complet comme cette année.

Mes recommandations? Ne sous-estimez pas ce défi.  Il nécessite un minimum de cardiovasculaire et de musculation.  Les adeptes de cross-fit vont adorer les épreuves.  Et les adeptes de course en trouveront pour leur compte avec la montagne à pic,  et courir dans la boue.

Avez vous ce qu’il faut pour devenir un Spartiate?

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Josée Leblond

Dans une autre dimension, elle aurait pu être une guerrière. Assoiffée d'aventures et d'adrénaline, elle carbure aux défis et aime sortir de sa zone de confort.

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