Les découvertes de Johnny – Rock progressif

Aujourd’hui, je vous propose le deuxième volet de mes grandes découvertes personnelles. Cette fois-ci, nous plongerons dans l’univers du rock progressif.

La sélection des artistes à vous présenter fut ardue en Saint-Crépinien (j’vous jure, c’est un vrai Saint!). J’affectionne particulièrement ce genre musical, qui emprunte les instruments des groupes de rock, mais en utilisant une structure beaucoup plus éclatée et en puisant dans le jazz, le classique ou le folk. Cette ultime évolution de la musique rock laisse donc énormément d’espace à la créativité des musiciens qui la pratique. « Entécas », le meilleur moyen de comprendre ce genre musical est de le découvrir à travers des artistes! Mon dieu, j’suis tellement excité!

Jethro Tull

*Image trouvée sur https://www.maniadb.com/artist.asp?p=123694

Le premier groupe que je présente souvenons-nous-en, est un groupe de grande envergure. Une grosse pointure. Un groupe qui a déjà conquis des continents. Voici donc Jethro Tull, un de mes groupes de musique favori et précurseur du genre progressif. C’est une formation britannique, qui a vu le jour dans les années 60 et qui est passée à travers les générations, en ne cessant de s’actualiser. Leur son se démarque par la présence de la flûte traversière de Ian Anderson, leader du groupe. L’apport de la guitare blues et progressive de Martin Barre est indéniable dans le matériel de Jethro Tull. Les mélodies mythiques et la structure complexe de nombreuses de leurs chansons apportent un style unique et frais à chaque écoute. Leur musique ne vieillira jamais, à l’inverse de leur compositeur. Puissant et enivrant!

Les titres à écouter : Aqualung, Livin’ in the Past, Hymn 43, Skating away on the thin ice, Locomotive breath.

Porcupine Tree

*Image trouvée sur https://originalsoundtrax.typepad.com/blog/2011/12/porcupine-tree-sleep-together.html

Ce groupe peu ordinaire a vu le jour suite à de drôles d’incidents entourant son chef, Steven Wilson. En fait, M. Wilson, dans les années 80, a décidé d’inventer de toutes pièces un groupe de musique imaginaire avec des membres fictifs. Il inventa des histoires troubles pour chacun de ses membres. Or, dans sa fabulation créative, il décida de composer la musique qui aurait appartenu à ce groupe fictif. Beaucoup de gens ont fini par entendre ce qu’il composait et sa popularité a grandi. Ce n’est qu’en 1993 qu’il décide de former réellement un groupe en incorporant un bassiste, un batteur et un claviériste. Depuis, le groupe (bien réel cette fois-ci) livre des albums impressionnants qui se rapprochent des compositions de Pink Floyd avec de longs moments instrumentaux canalisant de moments forts en émotions! Singulier et sentimental!

Les titres à écouter : Time flies, Deadwing, Lazarus, Dark Matter

Eliza

*Copyright Rafael Botero/Daphnée Lavigne

Eliza, c’est la découverte de l’heure. C’est un quatuor québécois de beaux bonshommes créatifs qui ont décidé d’amener le rock vers un autre niveau. Tantôt planantes, tantôt déchainées, leurs compositions font preuve d’une maîtrise de la composition musicale. Ils nous donnent déjà le sentiment qu’ils sont établis depuis des années! Et ce ne sont encore que de jeunes bambins aux fesses roses dans ce vaste monde de la scène québécoise. Mais ça ne fait rien, parce que leur rock est abouti et mature. Ils nous ont livré généreusement leur EP cet automne, avec lequel ils nous présentent six compositions toutes aussi différentes les unes que les autres. Une excellente mise en bouche qui nous donne envie d’en entendre davantage. Je vous invite donc tous à visiter leur page Facebook et leur bandcamp! Ça vaut le détour. C’est à suivre et j’ai bien l’intention de faire mon chien de poche!

Les chansons à écouter : Les six chansons sur le bandcamp. Y’a pas de questions à se poser. Faut toutes les écouter!

À la prochaine!

Johnny V.

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