Depuis l’acquisition de 20th Century Fox par Disney, beaucoup de fans étaient inquiets quant à l’avenir des films plus matures et horrifiques produits par le studio. Ces genres, qui ont contribué à la renommée de 20th Century Fox, semblaient menacés par l’intégration à l’univers Disney, connu pour ses contenus plus familiaux. Toutefois, ces inquiétudes se sont estompées avec la sortie de Prey, une production qui a surpris et rassuré les spectateurs quant à la capacité de Disney à préserver, et même enrichir l’essence des œuvres sombres de Fox.
Ce succès a montré que Disney était capable de produire des œuvres sombres et captivantes sans compromettre leur intégrité. Les fans ont pu retrouver l’intensité et la tension qui caractérise le genre, prouvant que la fusion entre Fox et Disney ne signifiait pas la fin des productions audacieuses. Ce renouveau a ouvert la voie à d’autres projets dans la même veine, notamment Alien : Romulus, la septième entrée dans la célèbre franchise Alien.
Le film
Dès les premières images, Alien : Romulus se distingue par son ambiance visuelle. Le film adopte un filtre rétro qui rappelle immédiatement Alien, le huitième passager, chef-d’œuvre de Ridley Scott sorti en 1979. Cette esthétique vintage, combinée à des effets spéciaux modernes, crée une atmosphère à la fois nostalgique et innovante, un mélange parfait pour séduire les fans de longue date tout en attirant une nouvelle génération de spectateurs. Ce choix stylistique est une preuve supplémentaire de la volonté de Disney de respecter l’héritage de Fox tout en apportant sa propre touche.
Alien : Romulus suit les traces de ses prédécesseurs tout en élevant la tension à un niveau qui s’était perdu avec le temps. Le film parvient à réinventer le genre tout en rendant hommage à l’original, un équilibre ingénieux qui témoigne du talent du réalisateur Fede Álvarez. Ce nouveau volet se démarque par une maitrise du suspense et de l’horreur qui rappelle les meilleurs moments de la saga. Chaque scène est conçue pour maintenir les spectateurs en haleine, et le sentiment d’impuissance face à la menace alien est plus palpable que jamais.
L’intrigue se déroule quelques années après les événements sur le vaisseau Nostromo. Alors qu’ils fouillent les profondeurs d’une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes colonisateurs de l’espace se retrouve face-à-face avec l’une des formes de vie les plus terrifiantes de l’univers.
Pour ma part, l’impact du film me rappelle l’approche adoptée par Rogue One pour l’univers Star Wars, un film qui a su redonner vie à la trilogie originale tout en apportant une touche de modernité. De la même manière, le projet remet le train sur ses rails. Je tiens également à mentionner l’excellent jeu d’acteur de David Jonsson. Dès son apparition à l’écran, il a su me captiver dans son rôle d’androïde.
En tant qu’amoureux de la saga Alien, je dois avouer que ce film m’a offert une expérience cinématographique intense et mémorable que je n’avais pas vécu depuis un moment avec les films du genre. Le suspense est omniprésent, et l’ambiance oppressante m’a tenu en haleine du début à la fin. Pour les amateurs de science-fiction et d’horreur, Alien : Romulus est un incontournable assuré. Ce nouvel opus prouve que la franchise a encore de nombreuses histoires à raconter et qu’elle est loin d’avoir épuisé son potentiel.
Disney montre qu’il est possible de concilier respect du patrimoine cinématographique et innovation, offrant ainsi aux spectateurs une œuvre à la fois respectueuse du passé et tournée vers l’avenir.
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Le film sera à l’affiche dès le 16 août prochain.
Crédit photos : 20th Century Studios
