La saga du logement

logement crise

Il était une fois…

Une p’tite fille qui habitait dans un magnifique 4 ½ avec ses deux grands poupons de 2 et 4 ans. L’appart était beau, grand et moderne, mais la madame en arrachait avec son loyer qui lui coûtait la moitié de son salaire net.

Accotée au coin du mur, elle n’eût guère le choix, à regret, de mettre son p’tit paradis à louer.

Après qu’un parfait petit 4 ½ bien situé et abordable lui ait filé entre les doigts, elle rencontra des locataires intéressés à faire un SWAP avec elle. Malheureusement, ledit swap éclata en mille morceaux dans le temps de le dire et sans qu’aucune des parties n’ait le moindre contrôle sur la situation.

Et me voici. Aujourd’hui même, sur le bord de pu avoir d’appart, mais n’ayant pas encore trouvé l’endroit où je vais rester.

Au moment où on se parle, j’ai ben dû envoyer des centaines de messages.

On s’entend, depuis que le Parfait m’a filé entre les doigts, je ne cherche plus un plan idéal. Je suis prête à faire des compromis:

  • Sur le prix s’il est beau et/ou grand et/ou bien situé;
  • Sur l’emplacement s’il est beau et/ou grand et/ou pas cher;
  • Sur le look s’il est pas cher et/ou bien situé;
  • Sur plein d’affaires s’il y a un accès à une cour;
  • Etc.

J’ai pas grand dealbreaker, mais j’en ai.

  • Enfants interdits (duh!!!)
  • Infesté de [insérer ici le nom de l’espèce]
  • Toute autre circonstance un peu moyenne pour y faire vivre des petits.
La saga du logement

Le gros bon sens, tsé. J’veux dire, pas pour être princesse, mais si mon habitation me rend anxieuse et dépressive, c’est pas génial non plus et je veux pas mettre mes enfants dans n’importe quoi ni conduire 3 h par jour pour aller-revenir du CPE. Bon.

Anyway, c’pas comme si j’avais pas essayé hein, même avec ces annonces, recevoir une réponse relève quasiment du miracle.

J’ai carrément fait une croix sur l’idée d’avoir une chambre pour moi et une pour les enfants. C’est pas grave, j’irai dans le salon.

Y’a aussi les annonces qui sont quand même rigolotes avec leurs descriptions et exigences burlesques :

  • Immeuble tranquille (which means, pas d’enfants);
  • Idéal pour personne seule (même affaire);
  • Style condo (comment dire de quoi qui veut rien dire!);
  • Colocations à 1 000 $ (câlique, dans mon temps l’appart AU COMPLET dépassait pas les 700 $!);
  • Vingtenaires SEULEMENT (attention aux trentenaires sanguinaires qui vont venir vous licher les orteils pendant votre sommeil);
  • SWAP SEULEMENT (merci de le dire après trois paragraphes, question de bien ruiner les espoirs que j’ai eu le temps de me bâtir);
  • Je vous fais visiter seulement si vous rachetez mes meubles pour la modique somme de 3 millions (ça adonne bien il me reste un petit peu de change dans ma poche, attends).
La saga du logement

Donc, après des centaines de messages, disais-je. Une poignée de réponses. Un nombre de visites qui tient sur les doigts d’une main et une seule qui a mené à une enquête de prélocation qui aura achevé de m’écarter du lot, je te dirais que je pense bien être arrivée au boutte des solutions que je croyais pouvoir imaginer.

J’ai un p’tit peu l’impression de m’acharner. Mais ai-je vraiment le luxe de baisser les bras?

La prochaine étape, c’est d’opter pour le couch-surfing (parce que c’pas comme si les colocations, ça leur tentait de s’encombrer de marmaille, lol).

Au secours?

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