Ouverture de l’IRDEC, nouvel Institut de Recherche en Dermatologie-Esthétique

Dermatologie esthétique IRDEC

En réponse au manque de ressources en dermatologie dans le système de santé publique, l’Institut de Recherche en Dermatologie-Esthétique du Canada (IRDEC) a ouvert ses portes cet été à Montréal. Cette nouveauté très attendue offre une solution quasi inespérée pour les personnes vivant avec des pathologies complexes de la peau. Je vous explique leur mandat et je vous emmène faire la visite guidée avec moi! 

Un double mandat et un réel besoin


L’IRDEC se distingue des autres institutions de soins dermatologiques en étant le premier institut canadien avec un double mandat, soit celui de la recherche et des soins, en complément thérapeutique. Le nouvel institut, qui a comme mission de combler le vide entre les services d’esthétique et les services médicaux, offre des solutions aux pathologies complexes de la peau (psoriasis, acné, rosacée, etc.) avec des soins d’exception spécialisés en dermatologie-esthétique.

« L’Institut vient améliorer de façon significative la qualité de vie de ceux et celles qui sont désespérés des listes d’attente, car vivre avec un problème de peau non résolu peut apporter énormément de souffrances, tant psychologiques que physiques. Grâce à son approche novatrice, l’IRDEC cherche à insuffler un bien-être global aux patients », explique Lydia Gauthier, M. Sc, fondatrice de l’IRDEC.

Un institut à la fine pointe de la technologie


Grâce à un triage intelligent et complet, le client-patient est encadré et pris en charge de A à Z par des professionnels de la santé, que ce soit des dermo-esthéticiennes ou des infirmières, et ce, de façon humaine et efficace. Dès la première rencontre, une analyse complète de la peau est effectuée selon les technologies les plus avancées. Ensuite, à partir des résultats, un plan de traitement sur mesure est déterminé, incluant une routine de soins à la maison.

Et le volet recherche dans tout ça? Les clients-patients de l’IRDEC participent aux recherches sur les conditions cutanées, puisque des mesures sont prises à chaque visite. Ces recherches consistent à colliger des informations de base sur les pathologies pour que les patients aient ensuite accès à des soins à la fine pointe de la technologie.

Un espace intelligent pensé pour tous


À l’IRDEC, il y a un laboratoire sur place pour étudier les données et éventuellement créer des formulations et des soins qui répondront aux différents besoins de la peau de chaque client. On y trouve également trois bureaux de médecins pour accueillir ces spécialistes de la santé qui pourront faire des diagnostics de peau officiels.

La zone de soins comprend trois salles dont une « familiale » qui peut accueillir un parent et son enfant afin de l’accompagner dans les traitements de peau qui peuvent être stressants et intimidants pour les plus jeunes. La salle se transforme également pour accueillir une personne en fauteuil roulant (autant la pièce que la douche qu’on y retrouve sont accessibles).

Une visite exclusive impressionnante


Dès l’entrée, je suis chaleureusement accueillie dans un magnifique espace aux tons neutres agrémentés d’accents rose-pêche. Après la réception, j’entre dans un espace contrôlé, c’est-à-dire que la température, la lumière et les particules sont toujours au même niveau afin de rendre la prise de mesures et de données plus exactes. Après tout, c’est un institut de recherche! Je passe par le vestiaire, moderne et lumineux, où j’enfile une robe de chambre douillette et des pantoufles pour être en tout confort pendant mon soin.

Pour la visite guidée de l’institut, je suis accompagnée de la douce et sympathique Audrey, la partenaire d’affaires de Lydia. Elle m’aide à remplir un questionnaire très complet au sujet de ma peau : je coche les soucis de peau et j’indique quels produits j’utilise dans ma routine de soins. L’idée est de pouvoir déceler les sources qui pourraient être à l’origine d’un problème de peau. Ensuite, l’infirmière Marie-Christine m’accompagne pour faire la consultation. Elle me questionne sur mon état de santé globale (prise de médicaments, allergies, habitudes beauté, etc.). Elle me tourne ensuite vers l’appareil Visia qui prend une série de photos de mon derme : 3 flashs sur le devant du visage, puis 3 de chaque côté du visage également. 

Les images apparaissent ensuite dans l’ordinateur qui analyse et présente des paramètres comme la texture de la peau, les taches pigmentaires, les pores et les bactéries. L’idée est de reprendre les photos avant et après le soin du visage, ainsi qu’à chaque visite afin de mesurer quantitativement l’amélioration de l’état de la peau. 


Je passe ensuite au soin du visage. Annie, dermato-esthéticienne, consulte ma fiche questionnaire remplie à mon arrivée, analyse ma peau et choisit un soin apaisant pour réduire mes rougeurs. Elle me dorlote avec les soins italiens Diego dalla Palma, très doux et qui sentent si bons! J’en ressors avec une peau visiblement lumineuse, apaisée et repulpée. Je patiente ensuite quelques instants dans la magnifique salle d’attente le temps que ma peau retrouve sa température normale. Après, Marie-Christine reprend les photos de ma peau avec l’appareil Visia afin de comparer les résultats avant et après le soin. Le résultat est bien visible et incroyable, c’est impressionnant! 

J’ai adoré mon expérience à l’IRDEC! L’espace est magnifique et les spécialistes qui m’ont accompagnée dans la visite et le soin m’ont traitée aux petits oignons du début à la fin. Je suis encore à ce jour impressionnée par l’appareil Visia qui a pris des clichés de ma peau et révélé ses secrets. Vive la science! 

À essayer sans tarder! 

Adresse : 8000 Décarie, suite 310 (3e étage)

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Marika

Avoir plus de passions que de temps pour les réaliser, c'est l'éternel dilemme de Marika. Amoureuse de l'écriture, du maquillage, des chats et de la gastronomie, elle rêve d'une vie qui combinerait le tout, tout simplement. Le comble du bonheur, selon elle? Savourer un bagel montréalais ou un tacos al pastor, coller son chat noir et tester un nouveau rouge à lèvres.

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