Se calmer le hamster: mes petits trucs

Cette période hors du commun que nous vivons entraine des sources supplémentaires de stress et d’anxiété pour plusieurs d’entre nous. Toutefois, pandémie ou pas, gérer sa petite boule de nerfs reste un combat quotidien pour beaucoup. Voici pourquoi je vous partage mes humbles trucs qui m’aident à me calmer le pompon.

Remarquer les environnements qui nous calment

Avez-vous déjà constaté que peu importe ce qui se passe dans nos vies, l’environnement extérieur influence souvent nos humeurs? Personnellement, les endroits bruyants et bondés m’épuisent et m’angoissent. Je fais donc des choix en conséquence. Lorsqu’est venu le temps de choisir notre nouveau domicile, j’ai préféré une rue très calme même si cela impliquait de réduire la superficie de notre condo. Le fait qu’on voit davantage de marcheurs avec leurs petits chiens dans mon quartier que d’automobilistes stressés contribue à mon calme. De plus, même si nos sorties sont moins fréquentes ces temps-ci, je choisis des soirs de semaine pour aller au restaurant et j’évite les lieux populaires les fins de semaine. 

Sortir dans la nature

Dans un même ordre d’idées, je m’intéresse davantage au concept de bain de forêt adopté par les Japonais. Que ce soit le parc du quartier, une randonnée en montagne ou une promenade dans le sentier local, se rapprocher de la nature peut souvent aider à calmer le mental. En déménageant, j’ai trouvé un petit sentier à travers les arbres près de chez moi et sa seule présence me rassure. Je sais qu’en des moments difficiles, aller y marcher et y voir passer les lièvres me fera du bien.

Faire des activités demandant de la concentration

Je me suis récemment découvert une passion pour les casse-têtes et je crois qu’une des raisons de mon intérêt est que cette activité demande toute ma concentration. Cela m’évite de penser constamment à mes craintes ou à ma to-do list. Le coloriage de mandalas, les jeux de chiffres ou les mots croisés ont aussi cet effet pour moi. 

Assumer le léger et le superficiel 

Je suis une grande lectrice et je choisis souvent mes lectures en fonction de mes humeurs. J’évite presque systématiquement les livres déprimants et je me tourne encore vers la littérature jeunesse pour son humour et le don qu’elle a de me surprendre et me faire rire. Je ne choisis pas un livre parce que c’est un classique, mais parce que son histoire m’accrochera suffisamment pour me sortir de mon quotidien. 

Si les harlequins, les polars palpitants ou vos anciens Archie vous aident à déstresser, lisez-les sans gêne. J’adopte la même attitude pour les séries télés. Lorsque j’ai vécu une période particulièrement anxiogène récemment, j’ai regardé une télé-réalité hautement futile et ça m’a réellement changé les idées. 

Se salir les mains

Le jardinage a monté en popularité durant le confinement et avec raison, plonger ses mains dans la terre pour planter des fleurs ou arracher des mauvaises herbes est hautement satisfaisant. J’ai d’ailleurs une préférence pour les tâches qui impliquent de travailler à l’extérieur. 

Aussi étrange que ça puisse paraître, d’autres activités salissantes me calment énormément :  faire du collage comme au primaire ou aider ma copine à préparer sa sauce tomate, les deux mains dans les tomates. Le fait de ne pas me soucier de mon apparence et de me plonger dans une activité manuelle est bénéfique pour moi. 

Bouger et méditer

Que vous soyez une adepte de course ou de badminton, l’activité physique fait un bien énorme au mental en plus de contribuer à la santé du corps. Pour ma part, intégrer le yoga et la relaxation dans ma vie me fait sentir forte et confiante. En plus de suivre des cours en classe, mon centre de yoga propose des cours en ligne que j’aime faire devant ma porte patio en pyjama.  Cette pratique sans jugement délie mes articulations et être guidée m’empêche de trop réfléchir. Le yoga peut aussi être accessible à tous les niveaux. 

Tenter d’intégrer un peu de marche, d’exercices à la maison ou de frisbee dans votre semaine pour vous aérer l’esprit peut faire une grande différence.

Se confier et demander de l’aide au besoin

Il ne sert à rien d’essayer d’être invincible et de combattre toutes nos angoisses et tristesses seul (e). Exprimez-vous sur ce que vous ressentez. Trouvez une personne en qui vous ayez confiance et parlez-en, même si vos craintes vous semblent irrationnelles. Si le besoin s’en fait sentir, recherchez l’aide d’un professionnel de la santé mentale. Il n’y aucune honte à le faire. Je l’ai déjà fait et il devrait être aussi normal d’aller voir un psychologue que d’appeler son médecin pour une cheville cassé. Leurs conseils peuvent réellement vous permettre de traverser des périodes difficiles. 

Si vous vous sentez surmené(e) par les tâches à faire, voyez si vous pouvez demander à un proche de vous donner un coup de main à l’occasion.

Rendre son foyer le plus accueillant possible

Peu importe sa grandeur et son style, rendez votre maison ou appartement le plus apaisant et joyeux qu’il soit. 

Désencombrez-vous de tous les objets et items inutiles qui traînent. Décorez- le avec des illustrations qui vous font sentir bien ou affichez des photos de vos proches. Mettez en évidence les éléments qui vous rendent fier(e)s, les petits mots de l’être aimé ou les dessins de vos neveux. N’ayez pas peur de sortir vos animaux en peluche s’ils vous aident à dormir. Peignez les murs de couleurs que vous aimez. Faites diffuser des huiles essentielles si vous cela vous plait.

De plus, mis à part la décoration, pensez à vous trouver des petits coins qui vous permettront de vous adonner à vos loisirs favoris. Chaise de lecture confortable, espace méditation, bureau et carnets pour écrire ou une cuisine inspirante pour concocter des recettes : l’important, c’est de pouvoir relaxer une fois arrivé(e) chez soi. 

Avez-vous des trucs anti-stress à me suggérer?

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Amélie Lacroix Maccabée

Bibliophile, créative et curieuse. Hypersensible se réfugiant dans les mots et les arts. Gamine dans l'âme et accro au sucre. Intéressée par la cause féministe, environnementale et par la diversité sexuelle et culturelle dans les médias et la littérature.

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