CHRONIQUE CINÉMA : le septième art dans le monde

Chaque année, il se tourne un nombre impressionnant de films à travers le monde. Pourquoi devrions-nous nous en tenir uniquement aux mégaproductions américaines? Il est vrai que l’offre en salle est souvent limitée… Cependant, puisque de nos jours nous avons accès à des plateformes telles que Netflix, Super Écran ou Illico sur demande, nous n’avons plus aucune raison de ne pas diversifier nos choix de films! Voici donc quelques suggestions de longs-métrages produits lors des dernières années, provenant de diverses régions du monde.


The Favourite (2018, Yórgos Lánthimos, Royaume-Uni/Irlande)

Il s’agit ici d’un film historique où l’on suit des femmes de la Cour d’Angleterre. Celles-ci se chamailleront dans une course au pouvoir frénétique. La touche unique de Lánthimos que l’on perçoit dans tous ses films (The Lobster, The Killing of The Sacred Deer, etc.) se fait également ressentir ici. On y retrouve donc un parfait mélange de lucidité et d’humour noir, le tout dans une ambiance quelque peu macabre.

À l’affiche dans plusieurs salles au Québec.

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Roma (2018, Alfonso Cuarón, Mexique/États-Unis)

Cette nouveauté distribuée principalement par Netflix présente le quotidien d’une jeune domestique travaillant pour une riche famille mexicaine. Bien que le récit ait un rythme relativement lent, les péripéties s’enchainent et nous gardent captivés. Les prises de vue de Cuarón sont tout simplement à couper le souffle! Le véritable travail d’un maitre du septième art…

Disponible sur Netflix et dans quelques salles à Montréal.

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Faute d’amour (2017, Andreï Zviaguintsev, Russie et autres)

Cette œuvre touchante témoigne de la complexité du rôle de parent. Suite à de nombreuses disputes, le garçon d’un couple en procédure de divorce s’enfuira de la demeure familiale. Le film tourne donc autour de sa disparition et des recherches entamées pour le retrouver. Le ton glacial et tendu qui englobe ce récit ne laisse certainement personne indifférent.

Disponible dans tout bon Superclub.

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I, Daniel Blake (2016, Ken Loach, Royaume-Uni/France)

Ce récit doux et amer nous sensibilise aux réalités du 21e siècle auxquelles sera confronté un homme à l’aube de la soixantaine. Loach présente ici un long-métrage qui nous imprègne du Royaume-Uni contemporain. Vous constaterez dans l’histoire de cet homme un contexte empli d’humanité qui saura vous faire réfléchir.

Disponible sur Netflix et dans tout bon Superclub.

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Moonlight (2016, Barry Jenkins, États-Unis)

Ce grand gagnant des Oscars 2017 n’a pas été le vainqueur sans raison! Pour une des rares fois au cinéma, on y présente la réalité d’un jeune afro-américain homosexuel à trois moments distincts de sa vie. La construction du récit est ambitieuse, mais fort bien réussie. En bref, je peux vous assurer que ce film vous restera en tête les jours suivant son visionnement…

Disponible dans tout bon Superclub.

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Une séparation (2011, Asghar Farhadi, Liban)

Cette œuvre présente une situation des plus complexes… Un père de famille est accusé d’avoir volontairement bousculé une femme enceinte dans un escalier. Le scénario s’avère être audacieux, mais ô combien maitrisé. Le réalisateur ne déploie rien de moins que le meilleur de lui-même dans ce drame qui plaira à tout public.

Disponible dans tout bon Superclub.

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Tous ces films tirés d’un peu partout à travers le monde ont tous un point en commun : ils sauront vous dépayser. Bons visionnements!

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Jude

Cinéphile à temps plein

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