La théorie du drap contour par Valérie Chevalier

Vous la connaissez grâce à votre petit écran, que ce soit par son rôle au sein de Lance et compte ou par ses chroniques à Salut, Bonjour! et par sa co-animation à La Voix.  Il y a un an, Valérie Chevalier a ajouté une corde à son arc avec le roman Tu peux toujours courir (TPTC),  dont tu peux lire la critique ici. Elle récidive avec La théorie du drap contour (LTDC), un livre franchement délectable et de loin supérieur à son premier manuscrit.

Supérieur, parce qu’il ne tombe pas dans les clichés comme TPTC  l’a fait à quelques reprises et parce que la fin ne nous laisse pas sur notre faim. Justement,  LTDC nous offre une série de sketchs, que je considère plutôt comme des réflexions, plus sympathiques les uns que les autres. Un format intéressant et rafraîchissant.

Bien malgré elle, Florence est une amoureuse en série. Romantique et fleur bleue, elle croyait dur comme fer que son premier amour durerait toujours. Mais la vie s’est vite chargée de lui prouver que la réalité n’est pas comme dans les films, et que son destin serait différent de celui des membres de sa famille, dont les couples perdurent, pour le meilleur et pour le pire.

Au fil de ses rencontres, Florence échafaude une théorie sur l’amour. Même si elle continue d’y croire, elle se bute au mur des ruptures, et se laisse doucement aller au cynisme et à la désillusion. Mais le soleil n’est jamais très loin, et lorsqu’on lâche prise, le courant finit bien par nous mener quelque part…

Une série de sketchs tragi-comiques pour rêver à l’amour ou se remettre de ses peines. Ne vous en faites pas, ceci est un livre, et les histoires, ça finit souvent bien.

La théorique du drap contour par Valérie Chevalier 1

Je ne saurais dire si c’est vraiment «bien malgré elle» que Florence est une amoureuse en série, car à mon humble avis, nous avons toujours une petite part de responsabilité dans tout ça, mais j’avoue que parfois elle manque un peu de chance. (Maudit karma des fois). Toutefois, l’authenticité que le personnage dégage dans le roman La théorie du drap contour est frappante.

Ça fait en sorte qu’il est facile de s’identifier à Florence ou à ses péripéties. On a tous vécu, à un certain niveau, l’une des diverses situations relatées. Il y a un côté humain et normal qui me plait bien. Une petite touche de jet-set est perceptible ici et là, de par l’emploi qu’elle occupe, mais rien pour faire ombrage à ce qui nous intéresse vraiment…l’histoire.

Parlant d’histoire, c’est plutôt une série de réflexions formant un tout, qu’une histoire en bonne et due forme. On dévore les courts chapitres les uns après les autres avec une seule idée : tout comprendre de cette théorie et savoir ce qui arrivera à la fin.

Le rythme, qui n’est pas du tout saccadé, à mon humble avis, est appuyé par une écriture forte. Valérie vise dans le mille avec sa plume à la fois humoristique, douce et simple. Elle assume plus que jamais quelques termes dit plus «durs» dans son écriture. Une lecture parfaite peu importe le moment de l’année, que ce soit accompagnée d’un bon verre de vin ou d’un simple chocolat chaud.

Et la théorie du drap contour dans tout ça? Je vous laisse le plaisir de la découvrir, car moi, il y a longtemps que je l’ai adoptée.

Légende: Médiocre – 1 à 3 | Bof-Passable – 4 à 5 | Bon 6 à 7 | Excellent 8 à 9.9 | Parfait – 10

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Alexandra Philibert

Hyperactive du projet, Alexandra est une amoureuse des mots, du sport et de la musique country. Un contraste sur deux pattes que vous retrouverez le nez dans un livre ou probablement perdue à Nashville.

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