Dans cet article, le féminin est utilisé sans discrimination des genres, pour alléger le texte.
J’ai assisté, il y a quelques semaines, au lancement de l’édition Printemps 2015 du Pied, cette revue de création littéraire des étudiantes en littérature de l’Université de Montréal. Événement assez intéressant où les autrices et auteurs défilaient au micro afin d’y lire leurs textes ou poèmes publiés ou inédits. Tu as manqué ça ? Pas de trouble, la revue est sur les internets. Il y a quelques autrices que j’aimerais souligner pour t’influencer dans ta lecture.
En page 13, un poème d’Élise Lachapelle. Première soumission à une revue, première lecture publique et, pourtant, il y a avait tellement de force et de charme dans la lecture. C’est pour dire ! Habituellement, je préfère lire un poème seul, prendre le temps de décortiquer les mots, les vers, les strophes. Avec « Et maintenant », je regrette de ne pas avoir enregistré Élise Lachapelle pour la réécouter en boucle dans le métro (#lol @bouclemagazine).
En page 18, un poème de Daphné Cheyenne, étoile montante du monde de la poésie québécoise. Cheyenne a un réel talent pour te parler de la réalité féminine en évitant de tomber dans une vulgarité futile. Lis dont son poème. Tu en profiteras pour lire aussi mon poème pref d’elle.
En page 27, un court texte de Véronique Grondines. L’histoire d’une première rencontre. Les élans idylliques de l’éthylique. Je te vendrai pas le punch. Moi, je suis tombé en amour, entre Chabot et Cartier.
Voilà ! On lit, on lit. Ça fait du bien de sentir les prises de paroles féminines. Un vent de fraîcheur dans l’angle d’approche des thèmes littéraires.