Sandrine, nouvelle chroniqueuse musique

J’ai toujours aimé les mots et écrire. Je ne me considère pas comme une rédactrice hors pair, loin de là. Mais, depuis toute petite, les mots m’accompagnent dans les bons et les mauvais moments. Comme la musique. J’ai vécu beaucoup de choses difficiles, de pertes. Et la musique a toujours été un échappatoire : pour retrouver le sourire, pour ressentir des émotions, pour faire sortir la tristesse hors de mon corps, pour me couper du monde le temps d’une chanson, le temps d’un album. Je suis très éclectique. J’écoute de tout, tant que ça me touche, que ça m’étonne ou que ça me bouleverse. Ou que ça me donne envie de bouger, de danser ! Je n’aime pas les étiquettes. Je tiens le même discours pour le cinéma ou les séries télé. Et même la cuisine. Je suis curieuse. Je suis quelqu’un d’ouvert. Grâce à ça, j’apprends sans cesse et je fais de belles découvertes.

En mai dernier, j’ai changé de dizaine, j’ai fêté mes 30 ans. Malgré ce palier franchi, j’ai l’impression de ne pas avoir grandi : je continue de m’émerveiller de tout, d’un rien. Comme une enfant. Un bon plat, un beau paysage, un animal attendrissant, un sourire d’enfant… Un petit rien me fait plaisir. Je suis une éternelle sensible. Je ne veux pas perdre cette flamme, mais j’espère avec le temps continuer à travailler pour avoir davantage confiance en moi.

Sandrine

Plus jeune, j’étais très timide, toujours dans mon coin. J’ai été complexée pendant des années car moquée et critiquée quand j’étais adolescente. Parce que je ressemblais à un garçon, parce que j’avais du poids en trop, parce que je n’avais pas les derniers vêtements à la mode, parce que j’avais des cheveux frisés informes. Aujourd’hui, je continue à ressentir ce mal-être, par moment, mais je me bats pour m’accepter au quotidien. C’est un dur combat. Pour moi, la beauté d’une femme, d’une personne, ne se résume pas à une apparence lisse et parfaite dictée par la société. Le charme ne correspond pas à des critères définis ou à des tailles de vêtements. Je veux être moi-même, et non un personnage cousu de toutes pièces. C’est donc pour ces raisons que j’ai été touchée par le message et la mission de Boucle Magazine.

Vivant sur le Vieux Continent, je suis heureuse de me joindre à l’équipe de ce site qui met en avant une image décomplexée, multiple et réelle de la femme. J’espère y faire découvrir des artistes simples, intrigants, différents et élégants qui n’entrent pas dans des moules. Des personnalités en provenance de France ou d’ailleurs – parce que la musique n’a pas de frontières – et donner envie aux lectrices – et lecteurs – de s’y intéresser. Si j’arrive à éveiller la curiosité, alors je serai comblée ! Le chemin pour s’accepter est long et tortueux. Mais, il vaut la peine de l’emprunter, de le parcourir. Boucle Magazine me donne la parole et je veux en profiter pour parler de ces personnes qui osent être elles-mêmes, qui osent faire ce qui leur plait, sans peur du regard des autres. Si elles y arrivent, au fond pourquoi pas toi, pourquoi pas nous ? Nous n’avons qu’une seule vie : pensons un peu à nous !

« Let the music play » !

1 réflexion au sujet de « Sandrine, nouvelle chroniqueuse musique »

  1. La confiance en soi naît du souvenir de ceux qui ont un jour cru en vous. Gardez espoir jeune fille. Rien n’est jamais perdu dans la vie. « A l’envers des nuages, il y a toujours un ciel ». Et je suis sûr que certaines personnes continuent de vous aimer pour ce que vous êtes sans vous juger, où qu’elles soient. Alors soyez fière de vous, en leur mémoire.

    Quant à la musique, la meilleure des thérapies, il est vrai qu’elle n’a pas de frontières. Elle transcende bien souvent l’espace et le temps et, chose plus troublante encore, vous révèle à vous-même et aux autres, comme une signature.

    Ma contribution musicale pour votre webzine : Jean-Jacques Goldman, John Mayer, Phil Collins, Snow Patrol, Five For Fighting, Yellowcard…

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