Le jour où j’ai arrêté d’être grosse : ma critique

Il y a quelques semaines, je vous parlais du lancement du livre de Valérie Fraser Le jour où j’ai arrêté d’être grosse en collaboration avec Marianne Prairie. J’ai eu la chance de le lire et je vous livre maintenant mes impressions.

Crédit: Nightlife
Crédit: Nightlife

Ce livre est divisé en diverses sections qui permettent de compartimenter le cheminement de Valérie. Le livre commence par les réflexions qui l’ont poussée à publier une vidéo afin de se prendre en main et de ne plus laisser l’obésité prendre le contrôle de sa vie. On nous parle de sujets importants tels que le rejet et l’enfermement que subissent les gens avec un excès de poids, les conséquences sur la santé, la relation avec la famille et les amis, les relations amoureuses, l’estime de soi, etc. Chaque section alterne entre des anecdotes, souvenirs ou histoires intéressantes de Valérie avec des interventions de Marianne.

tvanouvelles.ca
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Cette dernière adopte parfois le rôle de l’informatrice sur des sujets dont nous parle Valérie. Elle nous explique concrètement des faits sur l’obésité ou l’alimentation. À plusieurs occasions, elle s’exprime sur le chemin parcouru par cette guerrière de la santé. Elle nous parle du combat contre l’obésité de Valérie du point de vue de quelqu’un qui n’a jamais eu à faire face à ce genre de problème. Elle se confie honnêtement à nous sur les préjugés ou les idées préconçues qu’elle pouvait avoir avant de faire la connaissance de sa nouvelle amie. En lisant cela, on est aussi confrontés à nos propres visions de l’obésité, l’alimentation, le rejet, etc. Cela nous pousse à réfléchir et à nous remettre en question.

 Les sections de Valérie sont très agréables à lire. Empruntant souvent le ton de l’humour et de l’autodérision, elle n’en est pas moins sincère sur des périodes très difficiles de son passé. Elle n’hésite pas à nous confier des situations embarrassantes ou ses états d’âme.

Pinterest
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En lisant ce livre, malgré toutes les informations que j’ai eu l’occasion de lire sur la santé, le poids et l’alimentation, j’en ai appris beaucoup. Toutefois, ce qui est différent avec ce bouquin, c’est que je me suis informée tout en me mettant dans les chaussures d’une personne en particulier, ce qui permet de comprendre beaucoup mieux. Ce livre donne envie de rencontrer Valérie Fraser et de devenir son amie, car sa personnalité forte et amusante transparaît réellement par son écriture touchante. Son histoire est inspirante et m’a poussée à avoir plus foi en moi et mes capacités. J’ai aussi trouvé les textes de Marianne très pertinents. Je considère qu’ils permettent de prendre un meilleur recul par rapport aux propos de Valérie et d’offrir une vision plus complète d’un problème qui touche beaucoup de gens.

page facebook Le jour où j'ai arrêté d'être grosse
Page Facebook Le jour où j’ai arrêté d’être grosse

Le livre de Valérie Fraser est visuellement superbe : écriture bien lisible, utilisation de couleurs vives et photographies qui séparent les sections. En général, j’ai apprécié ce livre et ai pris un grand plaisir à le lire. Toutefois, de mon point de vue, je crois qu’un livre comme celui-là aurait été encore plus pertinent s’il avait été écrit dans quelques années. Celles-ci auraient permis d’avoir plus de perspective par rapport à la nouvelle vie de Valérie. Davantage de temps aurait aidé selon moi à avoir un meilleur bilan de cette expérience et de ses objectifs. Malgré cela, j’avoue qu’en terminant le livre, je me suis dit : déjà! J’aurais lu sans problème d’autres histoires pétillantes de Valérie et des textes de Marianne. Je vous encourage fortement à lire ce livre et à suivre Valérie Fraser sur sa page Facebook. Bonne lecture!

Si vous avez lu ce livre, qu’en avez-vous pensé? Êtes-vous inspiré(e)s à vous dépasser en voyant le parcours de Valérie?

En terminant, je cite Valérie de sa page Facebook : « Dans tes dents, les critères de beauté! »

Le jour où j’ai arrêté d’être grosse, Valérie Fraser + Marianne Prairie, Éditions Parfum d’Encre, 295 pages.

Amélie Lacroix Maccabée

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Amélie Lacroix Maccabée

Bibliophile, créative et curieuse. Hypersensible se réfugiant dans les mots et les arts. Gamine dans l'âme et accro au sucre. Intéressée par la cause féministe, environnementale et par la diversité sexuelle et culturelle dans les médias et la littérature.

2 réflexions au sujet de “Le jour où j’ai arrêté d’être grosse : ma critique”

  1. Moi aussi, j’ai aimé le livre. Actuellement le succès l’occupe beaucoup. J’espère qu’elle ne lâche pas. Elle est moins présente sur FB.

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