Desperate Housewives: superficialité télévisée assumée

On va se dire les vraies choses, côté séries télé, je suis souvent très en retard sur tout le monde. La série télévisée sur laquelle tout le monde capotait il y a trois, cinq ou huit ans?  Je l’écoute probablement ces temps-ci. Voilà pourquoi ma nouvelle série favorite du moment, c’est Desperate Housewives. Je capote tellement, je n’ai pas le choix de vous en parler.

Desperate Housewives, c’est l’histoire de cinq femmes au foyer entre 35 et 40 ans vivant sur la rue Wisteria Lane dans un état imaginaire des États-Unis. Un quartier aux allures idylliques qui est pourtant bien loin du paradis.

Lynette Scavo (Felicity Huffman)  est mariée avec Tom depuis environ sept ans. Ils ont quatre enfants, dont trois petits monstres insupportables. Son mari travaille alors qu’elle reste à la maison, tentant de s’occuper de sa marmaille sans devenir cinglée.  Gabrielle Solis (Eva Longoria) est mariée avec Carlos depuis peu, mais déjà son regard s’est tourné vers le beau jardinier adolescent avec lequel elle batifole.  Elle garde son secret bien préservé, craignant de perdre la fortune de son époux s’il l’apprenait. Susan Mayer (Teri Hatcher), gaffeuse, peu chanceuse en amour et divorcée, vit avec sa fille adolescente et tombe éperdument amoureuse du charmant plombier Mike qui habite en face de chez elle.

Bree Van De Kamp (Marcia Cross), mariée avec Rex, a deux enfants adolescents qui se rebelleront bien vite. Elle est ultra-perfectionniste dans tout et tient à être l’épouse et la mère idéales.  Edie Britt (Nicollette Sheridan), l’ennemie des quatre autres femmes, c’est la pitoune blonde qui tente de mettre le désordre dans la vie de son entourage. Elle se sert de sa poitrine voluptueuse pour briser des cœurs et fait tout pour empoisonner le quotidien des femmes de Wisteria Lane.

Elles sont pleines de défauts, mais on les aime. Elles m’ont même arraché des larmes à plusieurs occasions.

Au début de la saison un, Mary Alice Young, une amie de Susan, Gabrielle, Lynette et Bree, se suicide sans raison apparente. Ce drame suscitera de nombreux questionnements et attirera l’attention de Wisteria Lane sur sa famille: Paul et Zach. Entre les séances de yoga et la préparation du souper rêvé, elles tenteront donc d’élucider ce mystère. Les personnages qu’elles rencontrent, bien gentils en apparence, ont souvent un côté obscur qui se cache sous les couches de sourires. Même les voisins les plus banals peuvent être impliqués dans un meurtre.

Au fil des saisons, plusieurs autres drames viendront pimenter leurs vies de femmes au foyer, ne leur laissant que peu de repos. Infidélité, complots, maladies, meurtres, fugues, troubles familiaux ou financiers, tout y passe!  Desperate Housewives, c’est comme un soap quétaine, mais je ne peux pas résister à la tentation de l’écouter en rafales dans mon linge mou. C’est un savoureux mélange d’humour, d’intrigues et d’histoires sentimentales.  Ça frôle souvent le ridicule, mais c’est voulu et d’autant plus drôle.

Cette série est évidemment irréaliste sous plusieurs aspects, mais c’est ce qui en fait le charme. Par exemple, plusieurs des personnages principaux ont eu des enfants et approchent de la quarantaine et pourtant, elles sont toutes très minces.  Elles enfileraient facilement des jeans de taille 2 sans s’épuiser au gym. Injustice, va! Aussi, Susan et Edie, célibataires et sans mari riche pour les soutenir, ont des maisons magnifiques malgré qu’on ne les voit à peu près jamais travailler. Ah, les beautés de la fiction!

Le bonheur avec cette série, c’est qu’il y a huit saisons d’une vingtaine d’épisodes et elles sont toutes disponibles en DVD ou sur le net. Pas besoin de languir à attendre la suite.  Parfait pour tes mardis soir ennuyants.  Avec du sucre et un pyjama pas sexy, c’est vraiment du bonbon. Tu liras Shakespeare plus tard!

Amélie Lacroix Maccabée

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Amélie Lacroix Maccabée

Bibliophile, créative et curieuse. Hypersensible se réfugiant dans les mots et les arts. Gamine dans l'âme et accro au sucre. Intéressée par la cause féministe, environnementale et par la diversité sexuelle et culturelle dans les médias et la littérature.

2 réflexions au sujet de “Desperate Housewives: superficialité télévisée assumée”

  1. C’est une série que j’affectionne beaucoup et comme tu dis, elle m’a également tirée des larmes à plusieurs reprises. La mort de pas mal d’entres eux en partis. Petit coup de coeur pour Susan qui a été mon personnage préféré depuis la saison 1 :)

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