Le bal des «finissants», je n’en ai pas eu

Avertissement à l’auteur même de l’article : Attends la brique et le fanal…

Si j’avais eu un bal à 16-17 ans, je serais probablement arrivée en longboard (j’étais une hypster précaire), chaussée de Converse, pas trop coiffée et probablement en retard.

Oui, si j’avais.

hah

Je n’ai pas eu de bal des finissants. Ce n’était pas par choix, c’était comme ça. Mais je vous rassure tout de suite mesdemoiselles, je n’ai pas vécu de traumatisme post-pas-de-bal. Au contraire, l’absence de cette mythique soirée aux paillettes qui percent la rétine, a bien fait mon affaire. Désolé du cliché, mais la breloque scintillante me donne un petit haut le coeur. Burp!

Le bal des finissants, j’en avais rien à cirer.

«Finissant» est un bien grand mot d’ailleurs. Finissant de quoi?

Finissant de 17 ans de vie, de 5 ans de scolarité post-primaire et d’une période d’acné acharnée. C’est à peine la fin d’un début et le début d’un reste qui sera bien meilleur.

C’est encore tout petit et ça se croit grand. Ça joue à la madame trop coiffée qui doit absolument avoir la crinoline qui s’agence avec la cravate de monsieur. Monsieur qui d’ailleurs est tout à fait éclipsé derrière les voiles satinés des mesdemoiselles qui s’alignent pour la 81e photo sur le terrain de chez papa et maman. Ça shine sous le flash du photographe.

Des histoires de limousines, de cocktails trop sucrés, de fond de teint qui déteint et de talons qui défient la force de la gravité pour en bout de ligne aller manger du poulet sec, sauce à la crème.

Si le bal des finissants de secondaire 5 était une odeur, ça sentirait le magasin Ardène.

Alors si tu es comme moi, vas-y donc en Converse!

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