Démence couleur Orange Mécanique

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C’est le mercredi 13 février que je suis allé voir Orange Mécanique à l’Olympia.

Non! Non!
N’ayez crainte, je n’ai pas changé de carrière! Loin de moi l’idée de devenir critique de théâtre. Je suis encore la même petite Jade, étudiante en sexologie.

Alors, qu’est-ce qui me prend de venir vous parler de la pièce de théâtre Orange Mécanique de l’auteur Anthony Burgess, adapté au cinéma par Stanley Kubrick en 1971?

Figurez-vous donc que cette pièce, tout comme le film, abonde de violence et… de sexe! Pas du sexe doux et langoureux, mais du gros sexe sale et violent, celui que l’on craint, celui qui fait peur.

J’ai piqué votre curiosité là, n’est-ce pas?!

Qu’est-ce qui se passe, coudonc, dans cette pièce de théâtre?

Ce qui se passe, outre toute la violence qui est peu choquante lorsqu’on la compare à tous les drames, thrillers et films d’épouvantes hollywoodien, c’est un viol… collectif.

Oui. Oui.

Un viol collectif sur scène.

Les trois « drougs » (copains) ramassent une petite madame devant son mari, pis ils la violent bien comme il faut. Les culottes à terre, les fesses à l’air, pis toute. L’actrice se ramasse à poil… au complet. Les acteurs se branlent à gauche pis à droite. Elle hurle et se fait prendre par la gang de jeunes délinquants de toutes les positions possibles et imaginables. Ça dure longtemps. C’est pénible. J’avais hâte ça finisse. Ça ne finissait pas. Ça se passait vraiment.

Tiens-toi, un petit viol collectif « artistique » ce soir.

Alors, c’est ça.

La sexologue en moi savait pu trop quoi faire. Continuer de regarder, les yeux gros comme des boules de billard ou analyser la réaction des gens autour de moi.

J’ai fait un mix des deux.

Les gens ne réagissaient pas vraiment différemment de moi. C’était un méga malaise de groupe devant un viol collectif, sommes toute plutôt désinvolte.
J’en étais bouche bée. Pas traumatisée à pleurer ma vie, mais assez perturbée pour y penser toute la semaine.
C’est vraiment bizarre, assister à ça. On ne peut s’empêcher de se dire que ça arrive pour vrai, des monstruosités de la sorte, et on compatit avec les victimes. Quel enfer!

Le but de mon article n’est pas de vous décourager d’aller voir cette pièce, au contraire. Par contre, vous serez prévenue du choc potentiel.

Sinon la pièce est, selon moi, très bonne. L’acteur principal Maxime Le Flaguais qui joue le rôle d’Alex, est excellent.

Sur ce, bonne semaine.
Soyez prudentes les bouclettes.

Jade

Orange Mécanique sera présenté à l’Olympia de Montréal les dates suivantes :

8 mars 2013 – 20 h
9 mars 2013 – 20 h

Il sera aussi présenté à :

Impérial de Québec
20 février – 20 h
21 février – 20 h
22 février – 20 h
23 février – 20 h
15 mars – 20 h
16 mars – 20 h

Casino du Lac-Leamy, Gatineau
12 avril – 20h
13 avril – 20h

Salle Maurice O’Bready, Sherbrooke
24 avril – 20 h

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Mélanie Galipeau

Rédactrice, gestionnaire de communauté, entrepreneure et intervenante sociale engagée. Addict du Web et fascinée par le concept de groupe. She's a dreamer. Elle aime les fleurs, les cupcakes et dormir. Quand elle ne dort pas, elle est constamment à la recherche d'instants de zénitude et de bonheur.

3 réflexions au sujet de “Démence couleur Orange Mécanique”

  1. Cette pièce est présentée ici même à Québec au théâtre «Le Capitol». Je ne pense pas aller le voir. J’ai déjà vu le film à la télévision française lors de mon séjour en Europe en 2007 et cela m’a suffit amplement. À vrai dire, ce n’est pas mon style de film. Merci quand même d’avoir rédigé votre article sur le sujet.

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  2. A reblogué ceci sur Modele Vivant a Quebec and commented:
    Cette pièce est présentée ici même à Québec au théâtre «Le Capitol». Je ne pense pas aller le voir. J’ai déjà vu le film à la télévision française lors de mon séjour en Europe en 2007 et cela m’a suffit amplement. À vrai dire, ce n’est pas mon style de film.

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