Le fil rouge : d’une petite idée à un grand projet

Une certitude, c’est tout ce que Martine Latendresse-Charon et Marjorie Rhéaume avaient lors de leurs études en littérature à l’UQAM : celle de devenir entrepreneures. C’est finalement une toute petite idée, lancée dans l’univers, qui est devenue le plus beau des projets : Le fil rouge.

Marjorie (gauche) et Martine (Droite) - Photo courtoisie
Marjorie (gauche) et Martine (Droite) – Photo courtoisie

Ce blog littéraire, créé en 2014, était indécis à ses débuts entre le littéraire et le lifestyle. Finalement, la principale passion des fondatrices a pris le dessus et Le fil rouge a trouvé sa ligne éditoriale avec la bibliothérapie. « Les livres nous font du bien. C’est là-dessus que repose la bibliothérapie. De prendre du temps pour soi, de déconnecter, » expliquent celles-ci.

En concrétisant ce projet, ces deux jeunes femmes, qui ont une formation en lancement d’entreprise du SAJE, se font du bien à elles tout en faisant du bien aux autres. Elles s’y trouvent, et y grandissent, en créant la communauté dont elles ont toujours rêvé. Ayant peu d’amis appréciant la littérature (ou la lecture) dans leur cercle rapproché, Martine avoue qu’il « s’agissait peut-être d’un manque à combler [et] qu’à part Marjorie, sa cofondatrice, [elle] ne pouvait pas vraiment en parler. » Mais quel beau manque selon moi!

12031367_1620108614918726_2617304156135792778_oÀ cette belle communauté se sont greffées des collaboratrices pour former une grande famille de 26 personnes, toutes plus géniales les unes que les autres. Ce qui permet au Fil rouge de couvrir un plus grand terrain de la littérature contemporaine, sans pour autant oublier les autres genres si cela s’applique au sujet abordé.  Parce que c’est aussi ça, Le fil rouge, parler de pleins de sujets, tous unis par une seule chose : l’amour du livre. Sans oublier que les différents points de vues, publiés sur le site, permettent une grande diversité et à chaque lecteur d’y trouver son compte.

Le fil rouge se donne comme mission, outre de faire du bien avec les livres, de redonner ses lettres de noblesse à la lecture. De faire comprendre aux gens que la lecture est accessible à tous, et pas seulement aux universitaires, mais surtout que ce qui « manque souvent, c’est le temps. Qu’il faut prendre le temps ». Et là-dessus, Martine et Marjorie ont amplement raison.  Lire n’est pas difficile, il suffit de prendre le livre qui nous fait de l’œil, de la biographie au roman à l’eau de rose, peu importe ce que vous aimez, et de prendre le temps de lire tout simplement. Une page à la fois, un chapitre à la fois.

Si vous êtes comme moi, vous tomberez en amour avec Le fil rouge, un projet créatif, authentique et inclusif. Laissez-vous charmer par la simplicité et la belle naïveté (parce que oui la naïveté c’est très beau) de cette équipe. Le fil rouge,  c’est la communauté littéraire qui manque à votre vie!

Signe que cette petite idée en est finalement une grande, Le fil rouge lancera bientôt sa boutique en ligne et est en pleine campagne de socio-financement pour des coffrets littéraires! Découvrez-les ici!

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Alexandra Philibert

Hyperactive du projet, Alexandra est une amoureuse des mots, du sport et de la musique country. Un contraste sur deux pattes que vous retrouverez le nez dans un livre ou probablement perdue à Nashville.

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