J’avais très envie de vous parler de méditation depuis quelque temps et je ne savais jamais par où commencer. J’ai eu une idée : Pourquoi ne pas commencer par le début ! Brillant, non ? Commencer par ce que j’appelle «mon premier contact officiel avec la méditation ».
Je me rappelle de cet après-midi comme si c’était hier, parce que ça m’a bouleversé. À l’époque je vivais avec des troubles anxieux sévères et j’étais sous constante tension. J’avais des attaques de panique et je pouvais passer des nuits entières éveillée à cause du toit qui craquait en hiver. La méditation me permettait miraculeusement (presque!) à expérimenter de courts moments de répit.
Je m’y suis intéressée d’abord parce que j’ai lu dans le document L’approche globale, La clé pour maitriser les troubles anxieux, aux Éditions la clé des champs (2007), que la méditation pouvait grandement aider à gérer les troubles anxieux. Je me suis dite que je ne perdais pas grand-chose à essayer. Quelle révélation ! Même si mes méditations étaient brèves, je sentais déjà tout le pouvoir de cet état de pleine conscience. Au début, je me contentais de laisser circuler librement mes pensées sans leur accorder mon attention et les analyser. C’était très difficile au début, je revenais sans cesse vers les émotions que mes pensées engendraient. Et m’est venue l’idée de me répondre : «Il n’y a que le –maintenant- qui existe vraiment et qui compte.» Je me répétais sans cesse ce mantra chaque fois que mon esprit s’attardait trop sur quelque chose. Le but, n’est pas tant de faire le vide, que d’apprivoiser notre esprit farouche en l’acceptant et en l’accueillant tel qu’il est. Après tout, et par-dessus tout, exister en cet instant présent est tout ce qui compte.
Aujourd’hui, je peux méditer pendant de longs moments et je peux mettre mes tracas de côté pour me plonger dans des questions plus larges que ma propre existence.
Il existe plusieurs façons de méditer et j’aimerais en apprendre plus au cours des prochaines semaines avec vous chères bouclettes lectrices.
Je vous laisse donc avec un très bel enseignement à propos des quatre principes spirituels indiens. Peut-être pourriez-vous les méditer en écoutant Ravi Shankar, ce grand musicien indien qui est malheureusement décédé en décembre dernier. C’est ma sœur qui m’a fait découvrir sa fille Anoushka Shankar (sœur de Norah Jones) et par le fait même leur père. Pour elle et moi, c’est une musique transcendante et j’espère que ça vous plongera dans une bonne méditation sur ces principes indiens.
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(c’est une vidéo pas très récente, mais je crois très touchante.)
1er principe
Quiconque vous rencontrez est la bonne personne. Personne n’arrive dans notre vie par hasard. Toute personne avec qui nous entrons en contact, est là pour nous enseigner quelque chose ou pour nous aider à améliorer une situation présente.
2e principe
Peu importe ce qui est arrivé, c’est la seule chose qui pouvait arriver.
Absolument rien de ce que nous expérimentons n’aurait pu être autre chose. Il n’y a pas de « Si seulement j’avais agi différemment…ça aurait été différent». Ce qui s’est passé est la seule chose qui pouvait et devait prendre place dans notre vie pour apprendre et continuer notre chemin. Chacune des circonstances de notre vie est absolument parfaite, même si cela défie notre compréhension et notre égo.
3e principe
Chaque moment est le bon moment.
Toute chose commence exactement au bon moment, ni trop tôt ni trop tard. Quand nous sommes prêts pour quelque chose de nouveau dans notre vie, c’est là, prêt à débuter.
4e principe
Ce qui est terminé, est terminé.
C’est simple. Lorsque quelque chose se termine dans notre vie,
cela aide notre évolution. C’est pourquoi, enrichi par l’expérience,
il vaut mieux lâcher prise et avancer.
Bonne semaine
Mélanie
❤
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