Salut. On ne se connait pas encore, mais je me permets de t’écrire cette lettre qui, un jour, se rendra à toi parce que je sais que toi aussi tu y crois, à l’Amour; à la symbiose de deux corps, deux coeurs et de deux destinées. Aujourd’hui, c’est la fête des amoureux et je ne peux pas m’empêcher de t’imaginer. Imaginer ta peau, tes yeux, ton sourire. Dessiner tes traits et ta douceur pour le simple plaisir de me sentir un peu plus près de toi.
Y parait que lorsqu’on cherche l’amour, on ne le trouve pas; c’est lui qui doit nous trouver. Alors, j’ai arrêté de te chercher, mais je veux juste que tu saches qu’il n’y a pas une journée qui passe sans que j’aie une pensée pour toi et que je ne laisserai jamais s’effacer cet espoir que je cultive depuis toujours.
Il faut être particulièrement audacieux et idéaliste pour croire encore au Grand Amour en 2014. Le simple fait de t’écrire une lettre d’amour et d’affirmer ouvertement que j’en rêve fera de moi une personne fleur bleue, quétaine, « fifille », « romantique »… (ouais « romantique », c’est un qualificatif qu’on donne à quelqu’un de façon mi-cute, mi-kitsch parce que ce qui est trop beau et trop touchant faut pas trop en parler. On garde ça pour nous.)
Il y a comme un certain tabou à parler d’amour. Oui, on relâche quelques soupirs de bonheur, quelques « c’est cute », mais on ne s’émerveille pas trop ouvertement des belles grandes histoires d’amour. On le fait secrètement chez soi avec sa boîte de kleenex, mais toujours en se contenant un peu, en n’affichant pas trop notre côté sensible, rêveur et idéaliste ou notre côté passionné et intense, parce qu’en ce moment, on est davantage à l’ère des relations fast-food. Ère où l’on doit se protéger pour ne pas mourir d’un « je t’aime » tiré à bout portant sans convictions.
Alors, on aime sur hold, sans trop se poser de questions, sans trop s’investir. On se match parfois simplement parce que c’est confortable, parce que ça fait passer le temps, parce que ça ne nous confronte pas trop, parce que ça nous sort de notre solitude du vendredi soir et parce que ça comble nos envies de symbiose charnelle. Mais dans tout cela, que reste-t-il de l’amour? Sous tous ces choix impulsifs et pulsionnels, se cache-t-il une envie incontrôlable de tout donner et tout prendre de l’autre? Nous aimons-nous vraiment ou essayons-nous simplement de survivre à cette solitude pesante qui se fait sentir de plus en plus inconfortable avec les années qui passent?
Y croyez-vous encore au Grand Amour? À celui qui nous choisit. À celui qui ne nous laisse pas le choix. À celui qui nous chavire et qui change nos repères de place. Y croyez-vous que quelqu’un, quelque part, puisse vous couper le souffle, sans artifices, de par sa simple existence? Y croyez-vous d’avoir mal à l’intérieur tellement vos sentiments sont profonds, tellement la peur vous ronge de perdre ce trésor que vous venez de dénicher dans un monde si rude et si imprévisible?
Moi j’y crois, mon amour. J’y crois à toi et moi. L’un contre l’autre, l’un pour l’autre. J’y crois au don de soi total, à l’abandon, à la vulnérabilité partagée. Alors, je rêve de toi, de nous et puis, je l’avoue, je ne le dis pas trop fort, de peur qu’on me pointe du doigt et qu’on me traite de princesse. Mais tu sais quoi? Je ne crois pas aux films de Disney ni aux chocolats qu’on achète à la pharmacie pour se faire pardonner une année de marde, vide et douloureuse. Je crois à l’évidence, celle qui parle d’elle-même, celle qui n’a pas besoin de chocolats pour faire passer ce qui nous reste de travers dans la gorge, parce que le vrai amour, ça goûte déjà sucré.
Je crois que dans la vie, il y a de ces personnes qui nous laissent une marque indélébile et je n’ai nul doute que lorsque tu croiseras mon chemin, je te reconnaîtrai, parce que ça ne ment pas ce sentiment-là. Ça vibre en dedans, ça jette par terre, ça chatouille, ça transcende! Et ça, je nous le souhaite mon amour, jusqu’à la fin.
Qui que tu sois, où que tu sois, je suis prête à tout. Je n’ai pas peur de nous. Je te prendrai tel que tu es, avec ta façon bien à toi d’être unique. Avec ta façon d’être hors norme, fou et fragile parce qu’on l’est tous un peu non? Je t’aimerai, qu’importe ton histoire et tes cicatrices, parce que tout cela fera partie de la personne que tu es. Tes travers, je les accueillerai avec le sourire parce que j’aurai suffisamment foi en toi pour ne jamais douter de qui tu es vraiment. Je serai là, beau temps, mauvais temps, avec ce même désir de te découvrir et de te contempler être toi-même, tout simplement. C’est avec amour, que je nagerai jusqu’à toi le souffle coupé de bonheur pour faire de ton coeur, mon île.
Au plaisir de te rencontrer, au bon endroit, au bon moment!
Pour boucler la boucle…
Voici ce que mon entourage avait à dire sur l’amour:
« L’amour c’est l’essence de la vie. Quand j’étais jeune je courais après « l’amour », j’ai perdu des années à le chercher, à le pleurer, à le souhaiter. J’avais toujours l’impression qu’il m’échappait et même si j’éprouvais le grand frisson de la passion dans les bras de mes amants, je n’avais jamais le sentiment d’être complète. J’ai finis par comprendre que l’amour est plus large que l’amour romantique. Le véritable d’amour jaillit de soi et ça peut être à la vue d’un simple dessin d’enfant, d’un geste tendre de notre maman, du regard que l’on pose sur une amie. » Marie-Claude Grenier
« Pour moi, l’amour c’est que 1+1 = 3 parce que je suis bien toute seule, mais à deux, je me sens plus complète. C’est d’avoir envie de tout partager avec une personne, des choses les plus banales aux plus personnelles. L’amour est plus profond, plus calme, que la passion et nous porte à désirer rester avec cette personne pour toujours. Si on se sent si bien, pourquoi ne pas vouloir que ça dure toujours? C’est vraiment comme si on trouvait notre âme soeur, celle qui nous comprend et nous complète à la fois! » Geneviève Labrèche
« L’amour pour moi est à la base formé d’une amitié sincère. Mon amoureuse doit être autant l’amour de ma vie et ma complice que ma confidente. La stimulation intellectuelle est primordiale en amour, ce qui constitue selon moi un élément important de la chimie mutuelle qui doit opérer. » Patrick Rousseau
« L’amour c’est de s’accepter l’un, l’autre comme on est, sans essayer de se changer. C’est de se sentir libre d’être ce qu’on veut en sachant que nous serons toujours soutenus. C’est de comprendre l’autre dans toute sa subtilité et sa profondeur. » Dominique
« L’amour est un sentiment et un état d’âme plutôt complexe. Il peut autant être associé à de la joie et du bonheur, comme il peut être associé à de la douleur et de la tristesse. Je suis convaincue que chaque personne a la capacité d’aimer , mais la vie et nos expériences font en sorte que nous développons tous une représentation différente de l’amour. » Cassandre
« L’amour c’est un sentiment comme les autres et pourtant si différent! Quand tu ris, tu veux rire encore plus fort. Quand tu pleures, tu écoutes des chansons tristes pour pleurer encore plus fort et quand tu aimes, tu meurs d’envie de revoir la personne pour l’aimer encore plus fort. Sauf que quand tu as fini de rire, tu reviens à la normale prêt à rire de nouveau. Quand tu as fini de pleurer, tu reviens à la normale prêt à rire de nouveau. Et quand tu as fini d’aimer, tu n’as jamais vraiment fini d’aimer! C’est ce qui rend l’amour si unique. » Goldrick
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La vie sans goujon noir et n’ont pas de sens. Je demande à Dieu mais Abaidny lui devant tout le monde et dire que je l’aime et adore et Ohuaha sssssssssss