Une mène une vie de famille bien rangée qui l’exaspère, tandis que l’autre est une éternelle célibataire. Qu’arrive-t-il lorsque les deux amies se lancent le défi de trouver l’homme avec un grand H et une relation remplie de passion avec un grand P? Hommes à parier, un livre empreint d’un sentiment de déjà-vu, coécrit par Annik Lessard & Marie‑Claude Martel.
La plupart des rencontres que nous offrent les deux héroïnes sont un résultat de sites de rencontres. Il est même très facile de s’approprier quelques-unes de ces aventures. Leurs diverses tentatives de mettre le grappin sur l’HOMME en question sont donc très ancrées dans la réalité. On ressent bien le pathétisme, à divers niveaux, d’Ève et de Mylène. Les auteures ont su exceller de ce côté.
Les deux personnages sont très bien dosés et caractérisés. Elles se complètent très bien. Ève est la trop confiante par excellence. Elle refuse que rien n’aille comme elle l’imagine et elle est convaincue que tout arrivera très vite. Ce qui peut parfois la faire paraître très difficile et amène une belle réflexion sur les standards que nous avons en amour.
Mylène, quant à elle, est plutôt désabusée dans sa recherche de l’homme au romantisme parfait qui saura la combler. Très workaholic, elle est la célibataire typique du siècle présent. Contrairement à Ève, le lecteur aura plus d’empathie envers Mylène.
Il aurait été intéressant de savoir laquelle des deux auteures écrivait pour Ève et Mylène. Même si elles ne sont pas majeures, des différences sont notables dans l’écriture de chacun des chapitres, ceux-ci sont en alternances selon le personnage. Chaque chapitre est bien identifié, il commence par un E lorsqu’il s’agit d’Ève et par un M lorsqu’il s’agit de Mylène. Nous avons droit à quelques chapitres partagés qui commencent par un P, mais ceux-ci se comptent sur une main.
Hommes à parier se lit rapidement, la fluidité et l’intelligence de l’écriture aide grandement sa cause. Est-ce que j’ai hâte de lire le deuxième? Je ne sais pas. La fin est facile à prévoir et le livre ressemble franchement à Le chic, le chèque et le choc, mais en moins hollywoodien.
En gros, Hommes à parier est un sentiment de déjà-vu qui résulte en un livre de chick-lit normal, qui manque parfois de profondeur mais qui peut quand même trouver sa place dans votre pile. C’est vraiment une question de préférence.
Verdict : Boucle passable Note : 5/10 Genre : Chick-lit Éditions : Libre Expression Prix : 27,95$ (Papier), 20,99$ (Numérique) Twitter : @AlexePhilibert Pinterest : @HockeyMiss23