J’ai assisté mercredi dernier au spectacle Humanity Project de la troupe montréalaise Pigeons International. C’est dans la 5e salle de la Place des arts que j’aurai eu mon baptême de danse contemporaine.
Quelle aventure ! D’abord arrivée avec quelques minutes de retard, j’ai compris en voyant l’intimité de la salle l’importance d’être sur place avant le début. Un merci tout spécial aux gentilles personnes à l’accueil qui nous ont laissé entrer, moi et ma copine, comme des petites souris.
La danse est pour moi un merveilleux moyen d’expression de soi. Je suis donc entrée dans cette salle prête à me faire émouvoir et me faire raconter une histoire toute en mouvements. En silence. Des silences, il y en a eu, mais dans ce spectacle, les changements de rythme étaient particulièrement frappants. Parfois déroutants, mais toujours pertinents.
Avoir plus de quarante humains sur scène à certains moments donne lieu à des mouvements magnifiques à regarder. C’est d’abord aussi ce qui m’a amené à aller voir ce spectacle, moi qui suis fascinée par tout ce qui touche au groupe, à la masse, au rassemblement. Des gens de tous âges, des hommes, des femmes, un vieillard, une fillette et même une femme enceinte se rassemblent sur scène pour nous raconter des histoires de solitude dans la masse. Des histoires sans début ni fin. Une radiographie d’instants dans la vie d’individus présents dans la masse.
Certaines performances sont venues me toucher profondément. Victoria Diamond est décidément mon coup de cœur de la soirée. Sa scène avec Nicolas Patry, elle était délicieuse à regarder. J’ai aussi été ému par David Rancourt et doit dire que sa scène avec Patry est à la fois surprenante et émouvante.
Ce que je n’ai pas aimé ? Certaines scène auraient pu me scotcher à mon banc, mais m’ont plutôt agacé par leur caractère incongru. Les scènes de danseurs en apesanteur dans les bras de deux ou trois autre danseurs étaient maladroites, à mon avis. Je suis aussi encore hésitante sur la présence d’autant de figurants amateurs sur la scène. Certains moments m’ont fait décrocher de par leur manque de finesse.
Somme toute, ce baptême m’a donné la piqûre. Je suis sortie de la Place des arts avec le pied dansant et l’âme légère. Ça rejoint mon besoin de zénitude, donc on recommence !
Ah, et en allant voir Humanity Project, sachez que 5% des recettes de ce spectacle iront à une cause humanitaire. On aime !
J’ai bien aimé t,accompagner c’était une belle expérience. j’aime bien la façon donc tu décrits les scènes et suis très d’accord avecc tes impressions comme quoi on est sur la même longueur d’onde. merci mon amie et Boucle magazine pour cette belle opportunité de sortie en plein milieu de semaine.
Ah génial ! On en avait un peu discuté, mais je me demandais à quelle point ont avait des impressions similaires. Au plaisir de recommencer :)