YUL, LHR, CDG, PTY, BCN… Il en existe des centaines de ces acronymes! Vous savez de quoi je parle? Les aéroports, ces lieux marquant bien souvent le début et la fin de chaque voyage!
Cliquetis de valises, gémissements de bébés, cris de joie, larmes… ces lieux accueillent toute la gamme des émotions, dans toutes les langues du monde. Des voyageurs de partout, tous types confondus, foulent ces sols, familiers pour les uns, étrangers pour les autres.
Je pourrais bien vous faire une liste prévisible de mes conseils pour prendre l’avion, mais… Ça sent l’ennui et le réchauffé! En fait, il y a un point capital sur lequel j’aimerais attirer votre attention : Saviez-vous que certains aéroports ne sont pas ouverts en tout temps? Eh bien moi, je l’ignorais! Bien que cela paraisse loufoque (enfin, pour moi c’est inconcevable), certains aéroports sont fermés pendant la nuit. Je ne parle pas de petits aéroports desservant des vols locaux… Non, non! Je parle d’aéroports internationaux, tels que celui de Guatemala Ciudad, pour ne pas le nommer.
Quand on voyage à petit budget, dormir à l’aéroport sur un banc inconfortable semble être une option profitable pour sauver quelques pièces de monnaie. Et je crois que c’en est effectivement une… Mais seulement lorsque l’on vérifie une variable bien importante : les heures d’ouverture de l’aéroport. Mon frère et moi n’avons pu entrer à l’intérieur de l’aéroport de l’une des villes les plus dangereuses -si ce n’est la plus dangereuse- d’Amérique centrale pour y dormir la veille de notre vol. Nous avons somnolé sur le trottoir en face de la porte. Enfin, moi j’ai dormi; mon frère avait bien trop peur de ce qui pouvait nous arriver!
J’ai appris ma leçon et maintenant, je tiens à la partager avec les autres voyageurs que je rencontre. Puisse-t-elle vous servir à vous aussi…
Heureusement, plusieurs aéroports sont ouverts la nuit et les voyageurs savent en profiter. Lorsque je suis allée à l’aéroport de Bangkok, des backpackers se demandaient à quel étage trouver des sièges sans accoudoirs pour pouvoir s’étaler de tout leur long et le meilleur endroit pour être à l’écart des va-et-vient incessants. Diantre, quelle solidarité désarmante!
L’aéroport se révèle peut-être un abri pour certains sur leur chemin du retour, mais c’est avant tout la première étape à franchir lorsque l’on se lance vers l’aventure. En silence, la gorge serrée, on s’avance vers cette porte qui nous mènera bien loin. « Mais qu’est-ce que je suis en train de faire? » se demanderont la plupart. Un voyageur québécois rencontré au Panama m’a dit un jour : « Tu fais ton bout de chemin ».
Je te salue Lapin10; puisses-tu faire le tien!