Puiser dans la nostalgie pour répondre aux incertitudes du futur, c’est ce que propose Charlie Parcoeur avec son premier album Volume 1, une introduction de 9 chansons à l’ambiance rock lo-fi, paru le 3 septembre dernier.
Amorce à ce nouveau projet, Volume 1 se présente comme une quête tranquille où l’interprète, avec vulnérabilité et pointe d’humour, se fait observateur de son temps. De la contemplative Sierra Nevada qui est accompagnée d’une vidéo mettant à l’honneur le strip-tease de Ned Braden dans Slap Shot, en passant par l’enivrante Peace & Love jusqu’à la décomplexée Dummy, l’artiste suggère des textes à la fois simples et efficaces qui tracent, au son des guitares, le chemin d’une épopée quasi cinématographique entremêlée de Tristezzas, intermèdes instrumentaux qui ponctuent l’album.
Si on en sait encore peu sur le projet, il y a néanmoins quelque chose de familier dans la musique de Charlie Parcoeur, un son pop rock réconfortant aux frontières du shoegaze, qui rappellera ici par moment la bande originale de tout bon film d’adolescents — sans hasard qu’on propose un vidéo hommage à Michael Cera pour la pièce Tomber en amour, ver d’oreille assuré à la mélodie accrocheuse qui nous plonge dans les souvenirs des premiers balbutiements amoureux et du passage à l’âge adulte.
Entre les questionnements et l’observation d’une époque marquée par l’anxiété et le culte de la performance, on retrouve l’optimisme, cette envie d’avancer malgré tout parce qu’au fond, comme le chante l’auteur-compositeur-interprète, « l’amour va sauver le monde ».
Une courte proposition d’une vingtaine de minutes qui s’écoute d’un trait et pique déjà la curiosité pour le prochain chapitre. En attendant, on écoute le Volume 1 de Charlie Parcoeur, disponible sur toutes les plateformes d’achat et d’écoute numériques.
Photo de couverture : Charlie Parcoeur, Volume 1