Être superficielle, c’est nul. Cependant, une fois de temps en temps ça fait du bien, comme un petit plaisir coupable. ALORS, dans cette chronique j’ose être complètement impertinente, sans profondeur et bien trop rivée sur l’apparence. Bon, vous avez droit de me juger chers lecteurs, mais j’avais trop envie de parler de couvertures de livres! Oui, vous avez bien lu, il sera question ici des couvertures de livres, des beaux habits des bouquins, de leur parure colorée (insérer ici d’autres figures de style).
Comme vous avez déjà dû remarquer, souvent les livres de poche n’ont pas nécessairement une couverture semblable à leur version standard même si c’est le même titre. Lorsqu’une nouvelle édition est publiée, on change souvent l’image originale. Je me suis donc penchée sur la question des PLUS LAIDES POCHETTES de livre et comment une maison d’édition, dû à leur manque de goût scandaleux, peut décourager quelqu’un de lire une œuvre.
Tel un Jean Airoldi, je vais vous faire découvrir mon top 5 des designs de livres les plus ratés (à gauche le beau, à droite le gâchis).
Bon déjà que la première couverture n’était pas au meilleur de sa forme, qui a eu l’idée de donner l’air à ce roman d’être une vieille horreur de science-fiction? Le soleil qui explose jaune style année 80 on s’en serait passé.
La sobriété allait si bien à l’insoutenable légèreté de l’être de Kundera, alors pourquoi avoir rajouter cette image fade et impertinente?
Entre une jolie peinture et un ramassis de couleur brune vous préférez laquelle?
Encore une fois la sobriété gagne! Non mais on s’entend pour dire que la fourmi PLUS le labyrinthe PLUS la Terre PLUS un rayon de lumière, c’est vraiment trop pour une couverture.
Je crois que Borges se retournerait dans sa tombe s’il voyait cette édition de Fictions sans profondeur. Le labyrinthe étant un symbole gaga de l’auteur je préfère de loin la première version!
Euh… la tête de Meursault, d’un juge ou d’un gardien de prison? Mais qu’est-ce qu’un espèce de visage sac à papier évoque dans le roman L’étranger? Je ne dois pas bien saisir l’art il faut croire.
PLATE, c’est pas avec une photographie surexposée en noir et blanc qu’Hemingway va se trouver de nouveaux fans.
Dans la version de droite on dirait un roman pour enfants (pervers compris). Puis, je n’aime pas du tout qu’on installe ainsi les personnages dans la couverture. Allo, l’auteur va le faire pour nous dans le roman pas besoin de vendre ses punchs!
Après m’être moquée de certaines pochettes, je ne vais pas terminer mon article sur une note si basse et je vous présente donc les couvertures qui m’ont tombé dans l’oeil ces derniers temps.
Psschitt, il y a deux romans québécois, trouvez lesquels!
Puis, pour votre plaisir personnel, voici le lien pour un site bien particulier que notre bouclette des apprenties foodies Audrey Neveu m’a fait découvrir. Enjoy.
Le langage des fleurs : pas pire lecture! J’ai bien aimé :) Et en plus la couverture est belle ;)
Je n’ai jamais terminé le livre… j’ai apprécié la lecture, mais le livre a fini par manquer de rythme et j’ai abdiqué.. il me reste environ 50 pages à lire depuis 2 ans haha.