Malgré mes 24 ans, soyons honnêtes, j’ai un gros faible pour tout ce qui est destiné aux plus jeunes. Les films, les bandes dessinées et la nourriture pour enfants, j’adore. Voilà pourquoi je suis ravie de vous parler d’un livre jeunesse qui m’a beaucoup plus: Le voleur de sandwichs.
Marin est un jeune garçon du primaire vivant un quotidien paisible. Il a deux amis avec qui il dîne et passe du temps à l’école et des parents attentionnés. Sa mère lui concocte d’ailleurs des sandwichs délicieux et variés qu’il adore déguster. C’est pourquoi il est outré lorsqu’il découvre un certain lundi qu’on lui a dérobé son sandwich. Son énervement s’accroît à mesure que les vols alimentaires se multiplient et que sa faim le tenaille. Il décide donc de tout mettre en oeuvre pour démasquer le coupable. Il élabore une liste de suspects ainsi que les caractéristiques qui les incriminent, il met au point des pièges et analyse avec intérêt le comportement des gens autour de lui. Il poursuivra cette quête de vérité tout le long de ce charmant livre jusqu’à ce que la personne responsable soit dévoilée.
Le voleur de sandwichs est un roman jeunesse illustré par Patrick Doyon et écrit par André Marois. Il s’adresse, selon la maison d’édition La Pastèque, aux jeunes de 8 à 12 ans. Toutefois, même si j’ai largement dépassé cet âge, je peux vous dire qu’il est très agréable à feuilleter, peu importe les générations. Le voleur de sandwichs met en scène un personnage sensible et touchant qui prend sa mission très au sérieux. En effet, ce roman se sert d’une situation plutôt anodine pour la transformer en l’élément déclencheur d’un livre de style policier. L’histoire qui en ressort est originale et drôle tout en gardant un soupçon de mystère.
Les illustrations simples et expressives utilisent des tons semblables durant tout le livre, ce qui crée une unité visuelle intéressante. Aussi, les dessins montrent l’histoire du point de vue de Marin, ce qui interpelle davantage le lecteur. Les différents personnages intégrés dans le récit possèdent des traits distinctifs et leurs expressions faciales trahissent leurs émotions. Le texte est facile à comprendre pour le jeune de 8 à 12 ans, mais il recèle des détails bien pensés pour le lecteur plus âgé. Rien n’y est laissé au hasard et les allusions à la culture québécoise l’enrichissent.
En résumé, Le voleur de sandwichs est un roman au visuel accrocheur dont l’histoire et le personnage principal séduiront petits et grands.
Disponible en librairie au prix de 18,95$
L’image principale provient de www.renaud-bray.com
Bonne lecture!
Avez-vous des livres jeunesses préférés?
Amélie Lacroix Maccabée