Classcraft, c’est une création québécoise. Un jeu de rôle éducatif en ligne pour aider l’apprentissage et la motivation à l’école, que professeurs et élèves peuvent utiliser ensemble dans une salle de classe, qui est développé par un professeur de physique au secondaire et québécois d’origine, Shawn Young. Actuellement, plus de 7000 enseignants dans 50 pays différents utilisent Classcraft dans leur classe.
Exemples de risques et de récompenses
Un joueur gagne ou perd des points d’expérience (XP) lorsqu’il accomplit des tâches, soit positives, soit négatives : pour chaque point au-dessus de 70% dans un examen (+ 20 XP), être positif et travaillant en classe ( + 100 XP), arriver en retard en classe ( – 10 XP), devoir incomplet ( – 30 XP).
L’idée derrière la création : Shawn Young cherchait une façon d’interagir avec la nouvelle génération de jeunes. Avec ses connaissances en jeux vidéos et en web, Young a décidé de créer Classcraft pour encourager le travail d’équipe, augmenter la motivation des élèves et inciter le bon comportement en classe. Comme il a vu que ses collègues professeurs étaient intéressés au projet, Shawn Young a décidé, avec son père Lauren Young, et son frère, Devin Young, de pousser le jeu et d’en développer une version raffinée pour que tous les enseignants à travers le monde puissent l’utiliser.
« Lorsque j’ai commencé à essayer Classcraft avec mes élèves, j’ai vu un changement drastique, j’ai même vu des étudiants qui étaient en échec devenir meilleurs et réussir leurs cours. […] Cela va au-delà de l’apprentissage des matières obligatoires, cela pousse à s’entraider à travers quelque chose que chaque étudiant sait faire : jouer. »
Parlons-en, les garçons à l’école réussissent moins bien que les filles. « En effet, selon les plus récentes statistiques, l’écart entre les garçons et les filles diminue en ce qui a trait à la diplomation en sept ans, surtout à Montréal. Mais les écarts restent majeurs. […] En moyenne, 10-12 points de pourcentage séparent toujours les filles des garçons. Dans la région de Lanaudière, l’écart est énorme : le taux de diplomation après sept ans (cohorte 2005-2012) était de 56 % chez les garçons, contre 71 % chez les filles, soit 15 points d’écart. »
Classcraft est disponible gratuitement pour les professeurs du monde entier en français et en anglais. Pour plus d’informations, visitez classcraft.com
Espérons que le décrochage soit en baisse dans les prochaines années.
Véronique Robert
Sources : communiqué Classcraft et classcraft.com
Gervais, Lisa-Marie. « Décrochage : traiter garçons et filles sur un pied d’égalité », Le Devoir [En ligne], (5 novembre 2013), consulté le 8 juillet 2014. Adresse: https://www.ledevoir.com/societe/education/391816/decrochage-traiter-garcons-et-filles-sur-un-pied-d-egalite