Le 1er juin dernier, quelques 800 spectateurs se sont réunis au Théâtre Denise-Pelletier pour célébrer le Gala 40e anniversaire de l’École de danse Louise Lapierre. Soulignant le talent de ses danseurs et le dévouement de son équipe, l’évènement visait également à amasser des fonds pour la Fondation du Dr Julien. En effet, l’intégralité des revenus, soit une somme de plus de 50 000$, a été versée à la Fondation. D’ailleurs, le Dr Julien célèbrera 40 ans de pédiatrie sociale cette année.
DE NICO ARCHAMBAULT À RENÉ SIMARD…
Le Dr Julien a inauguré le gala avec un discours de remerciements, retransmis sur vidéo. Au cours de la soirée, d’autres personnalités publiques ont partagé leur estime à l’égard de l’École Louise Lapierre, entre autres, Nico Archambault, vainqueur de la compétition So You Think You Can Dance, René Simard et Normand Carrière. Convoqués sur scène pour la remise d’un présent, les employés ont aussi témoigné leur attachement envers l’École.
UN GALA HAUT EN COULEURS ET RICHE EN ÉMOTIONS
«On a tendance à penser que les danseurs sont des personnes extraverties, qui aiment se montrer, mais souvent ce sont des personnes introverties qui communiquent leurs émotions par la danse». Aimée Simard
Bouleversante cette Aimée Simard, tout comme ses chorégraphies de style contemporain. J’étais sur le bout de mon siège lorsque le numéro intitulé Bourrasque (2013) a débuté, interprété sur une pièce des plus poignantes, Brooklyn Faces d’Abel Korzeniowski. Et que dire de Déroute (2009) dont la trame de fond était la déchirante Dancing d’Elisa. J’ai d’ailleurs eu la chance d’assister aux répétitions en studio quelques semaines auparavant. Je me suis volatilisée dès les dernières notes, subjuguée par l’émotion qui m’envahissait et que je tentais en vain de réprimer.
À L’ÉCOLE, ON LES FORME JEUNE!
Parmi les numéros du gala, celui des enfants. CRAQUANT! Définitivement trop attachants. Vous imaginez? Seulement âgés entre 4 ½ et 12 ans et se produire ainsi sur scène devant une salle comble? Chapeau!
HOMMAGE À EVA VON GENCSY
Sur la pièce C’est beau la vie (la version chantée par Renée Simard), le numéro Générations rendait hommage à Eva von Gencsy, co-fondatrice des Ballets Jazz de Montréal, décédée le 11 avril dernier à l’âge de 89 ans. Le titre du numéro l’indique, tous les âges se confondaient sur scène.
«Eva disait : Le jazz, c’est électrique. Cette panne de courant, je crois que c’est elle qui nous l’a envoyée». Louise Lapierre
Effectivement, l’orage électrique a interrompu brusquement le spectacle, mais le courant est revenu rapidement, nous faisant bénéficier de numéros Hip Hop, Funky, Baladi, Jazz inspiré des films de Bollywood et trois chorégraphies de claquettes, dont un ÉPOUSTOUFLANT Irish Step. Et ce, sous la direction de chorégraphes et professeurs de renom.
EN CHANSON
Inspiré du film «La note parfaite» avec Anna Kendrick, les élèves du Collège Français ont offert une superbe prestation vocale et musicale de la pièce Cups – When I’m gone. Je vous laisse l’extrait du film où la charmante Anna Kendrick passe en audition, question de vous donner un aperçu de ce numéro. De plus, l’artiste multidisciplinaire Jessy Gauthier a interprété sa pièce SooGood.
LE CLOU DE LA SOIRÉE…
Danielle Hotte, professeure de claquettes émérite, espérait lors de ses remerciements, que les spectateurs ressentent une envie irrépressible de claquer des doigts, taper du pied ou simplement danser. Je peux vous certifier que l’objectif a été atteint. Tous les spectateurs tapaient des mains lors de la prestation endiablée de Gardy Fury.
L’auteur-compositeur-interprète a offert la pièce Nous voilà, composée spécialement pour l’évènement.
Alors, à quand VOTRE inscription?
Edith Malo
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