Parce qu’être «Green» c’est pas mal Zen, je vous écrirai dorénavant aussi par le biais de cette chronique verte.
Toi aussi tu fais attention à ta Terre et tu veux traiter ta peau avec autant de considération ? Écoute David Suzuki et évite 12 ingrédients qui donnent des frissons dans le dos. Ou peut-être qu’on devrait dire «qui donnent des boutons dans le dos».
[…], parmi quelques 82 000 ingrédients utilisés dans les produits de soins personnels, un ingrédient sur huit est un produit chimique industriel. Ils comprennent donc certains éléments cancérigènes, des pesticides, des toxines affectant le système reproducteur, des perturbateurs endocriniens, des plastifiants, des dégraissants et des surfactants.
Voici cinq étapes faciles pour faire des choix plus intelligents.
1. Consulte la liste des 12 ingrédients à éviter ici : FONDATION DAVID SUZUKI
2. Télécharge le guide en PDF et garde-le près de ton téléphone ou dans ta sacoche (imprimable en format poche)
3. Fais des recherches sur les produits qui t’intéressent. Tu peux te rendre sur le site de la compagnie qui fabrique le produit en question. Si tu ne trouves pas l’information, n’hésite pas à leur écrire pour obtenir plus d’information. Apprends à bien lire les étiquettes.
4. Attention aux appellations bio ou naturel, ce n’est pas toujours un gage d’ingrédients sans danger.
5. Procède à l’achat d’un produit sécuritaire pour toi ou deviens cynique face à l’industrie et fais toi-même tes propres cosmétiques !
Bouclettes ? Prenez-soin de vous, même si vous voulez être coquette. Ne le faites pas au prix de votre santé et ni au détriment de l’environnement.
Il n’est pas important ; il est nécessaire, surtout au Québec où cette information — la dangerosité de certains ingrédients issus de la pétrochimie ou des perturbateurs endocriniens qui se trouvent dans nos produits de beauté — tarde à faire son chemin… Les produits de beauté ne représentent certes qu’une partie de la soupe chimique dans laquelle nous baignons depuis une cinquantaine d’années, mais leur constante présence quotidienne dans nos vies ainsi que les effets inconnus de leur utilisation à long terme, imposent une vigilance particulière si nous voulons diminuer la charge toxique dans nos corps.
—Cornelia Dum, bénévole et ambassadrice pour la Fondation David Suzuki
Mélanie