Les Jardins du Monarque : du champ à l’assiette, une histoire de famille

Les Jardins du Monarque : du champ à l’assiette, une histoire de famille

Manger des légumes qui n’ont jamais vu de frigo, cueillis le matin et servis le soir même au restaurant : c’est exactement ce que promet Les Jardins du Monarque. Ce projet, lancé par Richard et Jérémie Bastien, le duo père-fils derrière les restaurants Le Mitoyen et Monarque, pousse encore plus loin l’idée du champ à l’assiette. Sur leurs terres familiales de Sainte-Dorothée, ils ont choisi de cultiver eux-mêmes les légumes et fines herbes destinés à leurs cuisines. L’objectif ? Une approche presque autosuffisante, qui garantit une fraîcheur inégalée et redonne tout son sens à ce qu’on appelle la cuisine de marché.

Un projet familial qui prend racine

Les Jardins du Monarque : du champ à l’assiette, une histoire de famille

Richard Bastien, figure de la gastronomie québécoise, fait rayonner Le Mitoyen à Laval depuis près de 50 ans. En 2018, il s’est associé à son fils Jérémie pour ouvrir Monarque dans le Vieux-Montréal, une adresse devenue incontournable autant du côté brasserie que salle à manger.

Avec Les Jardins du Monarque, père et fils reviennent à leurs origines. C’est sur la terre familiale que l’idée a pris forme pendant la pandémie : créer un jardin capable d’alimenter directement leurs cuisines. Pour eux, ce n’est pas seulement un projet agricole, mais une façon de renouer avec leurs racines et de bâtir quelque chose de durable pour les générations futures.

Quand le champ inspire l’assiette

La grande différence ici, c’est que ce sont les chefs qui décident quoi planter en fonction des plats qu’ils veulent cuisiner. Plus de 40 variétés de légumes et fines herbes poussent déjà dans les champs et les serres, cultivées avec des méthodes inspirées de la permaculture et de l’agriculture biologique.

Résultat : des assiettes où la fraîcheur n’a littéralement jamais vu le frigo. Et honnêtement, ça se goûte. Croquer dans un légume qui n’a parcouru que quelques mètres avant d’arriver en cuisine, c’est une expérience unique, qui change complètement l’équilibre d’un plat.

C’est aussi une façon d’encourager l’expertise d’ici et de tendre vers plus d’autosuffisance, des valeurs qui résonnent avec notre envie d’achat local et de simplicité.

Nos coups de cœur à tester absolument

Les Jardins du Monarque : du champ à l’assiette, une histoire de famille

Voici nos deux plats du Monarque favoris en ce moment qui montrent bien la différence que font les Jardins :

La Tomate : les saveurs audacieuses de l’anguille fumée, basilic, croûtons et fourme d’Ambert qui se marient parfaitement à une tomate juteuse qui vole littéralement la vedette. 

Le Crudo de pétoncle : délicat, frais, et parfaitement équilibré, c’est l’entrée idéale pour bien commencer votre dégustation. 

Et comme le menu change au fil des récoltes, chaque saison amène son lot de nouvelles découvertes. Psst… le côté brasserie regorge lui aussi de belles assiettes réconfortantes qui valent le détour.

Pourquoi aller s’y attabler cet automne

Les Jardins du Monarque : du champ à l’assiette, une histoire de famille

Le Mitoyen et Monarque sont déjà deux adresses coups de cœur, chacune avec leur ambiance bien distincte : un cadre patrimonial chaleureux à Laval ou une salle élégante dans le Vieux-Montréal. Mais cet automne, il y a une raison de plus d’y aller : découvrir le goût incomparable de légumes cultivés spécialement pour ses cuisines.

Que ce soit pour un souper en amoureux ou une sortie gourmande entre amis, c’est l’occasion parfaite de vivre l’expérience du champ à l’assiette… au sens littéral.

Et après ?

Les Jardins du Monarque : du champ à l’assiette, une histoire de famille

Les Jardins du Monarque n’en sont qu’à leur première saison, mais de nouveaux projets germent déjà : petits fruits, variétés supplémentaires de légumes, éventuellement des paniers pour les particuliers… et qui sait, peut-être un jour un restaurant directement au cœur des jardins ! 

On a hâte de voir ce que l’avenir réserve. Mais pour l’instant, on en profite pleinement au Monarque et au Mitoyen. 

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