L’automne s’amorce sous un nouveau rythme pour Marie-Andrée Labbé et toute l’équipe de STAT, qu’on retrouvera ce mardi 9 septembre dans un format hebdomadaire d’une heure, après que les intrigues quotidiennes de l’autrice aient conquis un fidèle auditoire de plus d’un million de personnes, du lundi au jeudi, pendant trois ans. Un STAT qui a grandit, tant dans son format que dans sa réalisation, faite sous l’œil aguerri de Julie Perreault, cette fois mandatée pour les 24 épisodes de cette quatrième saison dont le tournage s’est amorcé en juillet dernier.
STAT en version bonifiée, ça fonctionne? Oui, sans équivoque, et fort à parier que le public sera toujours au rendez-vous pour suivre ce qui attend la cheffe urgentologue Emmanuelle St-Cyr (Suzanne Clément) et ses collègues de l’hôpital St-Vincent. Réunie lors du visionnement de presse des deux premiers épisodes de cette quatrième saison, l’équipe de la populaire émission était d’ailleurs visiblement heureuse de présenter un avant-goût de ce qui attend les téléspectateur.rices cette année. On a profité de l’occasion pour discuter avec Geneviève Schmidt, qui remet le chapeau (ou plutôt les gants) de la chirurgienne Isabelle Granger pour cette saison qui s’annonce une fois de plus haute en émotions.
Rétablir l’ordre à St-Vincent
Les dernières minutes de la troisième saison de STAT ont été intenses, c’est le moins qu’on puisse dire. Démissions en bloc du personnel de l’urgence, révolte et casse à l’hôpital de la part d’un groupe de citoyens masqués débarqué in extremis et, qui, on se rappellera, aura mis casi-chaos le — détestable— directeur Laurent Lamy (Emmanuel Bilodeau), et, pour en rajouter une couche, l’enlèvement de la PDG Claude Coupal (Caroline Néron) par, ce que l’on présume, le même groupe de citoyens. Décidément, il n’y a pas de repos pour l’hôpital St-Vincent, que l’on retrouve quelques heures après les événements, dès les premières secondes de cette quatrième saison, qui se fera sous le signe de la reconstruction.
« C’est comme les Canadiens de Montréal! » me disait à la blague Geneviève Schmidt (Isabelle Granger), saluant au passage le travail de Marie-Andrée Labbé, qui encore une fois cette année, promet de tenir l’auditoire en haleine en faisant cohabiter les défis que l’hôpital aura à relever à la trame narrative personnelle de chaque personnage. « Pour la première partie de ce nouveau format hebdomadaire, on creuse dans les problèmes de l’hôpital, mais puisque nos relations se développent aussi au même endroit, ça fait un mélange vraiment intéressant. Cette année, on est moins dans le personnel. Ça fait quand même trois ans que les gens ont vu grandir les personnages comme le mien, avec Isabelle Granger. Ils sentent qu’elle a un petit œil sur Raphaël [St-Vincent] (Antoine Bertrand), mais on n’est pas toujours chez elle, par exemple, avec son fils Simeon (Benjamin Gratton) ou avec sa mère (France Castel) », ajoute-t-elle.
Pour l’actrice et l’équipe, la transition vers l’hebdomadaire s’est d’ailleurs faite naturellement et a amené une toute nouvelle dynamique. « Une quotidienne, c’est 150 jours de tournage et là, on en fait 96. On a aussi les textes un petit peu plus d’avance. Nous ne sommes donc plus en chrono d’une semaine près entre le tournage et la diffusion. Comme en ce moment, on est déjà dans les épisodes 10, 11 et 12 qui seront diffusées juste avant Noël. Le changement a été facile, puisqu’on a aussi plus de temps pour faire des prises et ça, personne ne vas se plaindre de ça! »
Des intrigues toujours aussi captivantes
Si l’équipe est déjà à la mi-parcours des tournages, le public, quant à lui, pourra se replonger dans les intrigues de Marie-Andrée Labbé dès le premier épisode diffusé ce 9 septembre, moment où Emanuelle St-Cyr, privée de ses collègues, tentera de maintenir l’efficacité de l’urgence, tandis que les soupçons se feront de plus en plus grands quant à la disparition de Claude Coupal, qui rend de plus en plus inquiet Pascal St-Cyr (Normand D’Amour). Toujours entremêlés aux histoires médicales de nouveaux patients, les liens entre les personnages principaux s’imbriquent aisément et continuent d’intriguer autant qu’ils captivent. C’est d’ailleurs l’une des forces de l’autrice, qui est cette fois accompagnée de Julie Perreault à la réalisation pour toute la saison. « Julie est extraordinaire. J’aime les gens travaillants. J’ai beaucoup de respect pour ceux-ci et Julie est comme ça. Elle est préparée, et dans ce temps-là, tu sais que tu peux sauter dans le vide sans crainte. Les cordes sont attachées et il n’y a pas de problème », souligne Geneviève Schmidt.
Des scénarios bien ficelés et une réalisation soignée, tout y est pour que le travail des comédien.ne.s restent stimulant, et ce, même après une quatrième saison. « Elle [Marie-Andrée] nous fait beaucoup de gros défis! C’est ça qui est le fun. Nous, on est comme les musiciens dans l’orchestre, mais la partition, c’est Marie-Andrée qui la crée, avec le maître d’orchestre qui est Julie [Perreault]. Alors, je sais que ma partition, je vais la faire à 127 % chaque jour où je joue », mentionne l’interprète d’Isabelle Granger. « À travers ça, moi, je pense toujours au public à la maison, comment ils vont voir cette scène-là, qu’est-ce qu’ils vont ressortir de tout ça, autant dans l’humour que dans l’émotion. Pour moi, c’est bien important. Comme là, j’ai reçue l’épisode 14 hier, mais que je n’ai pas encore eu le temps de la lire parce que j’étais en tournage à Québec pour autre chose. Là, j’ai juste hâte d’arriver chez moi et d’aller lire l’épisode! J’ai toujours la même excitation, encore après 4 ans », ajoute Geneviève.
Un début de saison haletant
Les émotions et rebondissements se poursuivront en deuxième semaine de diffusion, où le personnel de St-Vincent naviguera toujours entre les tumultes de l’hôpital et leurs relations interpersonnelles. L’état de Laurent Lamy, l’arrivée prématurée du fils de Daniel (Bruno Marcil), le froid qui s’installe entre Emmanulle et ses collègues ayant remis leurs démissions, il n’y a pas de répit. Malgré tout, l’engagement et l’envie de réparer les choses se font bien sentir. « Je pense que ce sont [l’équipe de St-Vincent] des gens intelligents et ça, il faut toujours s’en rappeler. Comme Isabelle Granger, elle est mal habile, mais elle a de l’empathie. Elle aime mal, mais elle aime » dit Geneviève sur son personnage.
Tandis que les deux premiers épisodes de cette quatrième saison donnent le ton, la suite s’annonce tout aussi captivante. « Tu n’as rien vu encore! » me disait d’ailleurs l’actrice, qui voit bien l’évolution de toute l’équipe depuis la première saison. « Tantôt, en écoutant, je me disais, voyons, on est bons! Juste à regarder Suzanne [Clément], la façon qu’elle se déplace pour aller en chirurgie par exemple, c’est vraiment comme si elle se disait « je m’en vais travailler ». On travaille avec notre corps à 125 % là-dedans, et je nous trouvais bons en écoutant! Au tout début de l’aventure, on ne savait pas comment gérer tout ça et là, c’est comme si ça allait de soi. Je nous regarde et j’y crois! Mais, il faut dire que dès la première saison, j’ai cru à tous nos personnages! »
Pour découvrir ce qui attend l’équipe de STAT lors de cette quatrième saison, rendez-vous sur ICI TÉLÉ chaque mardi, à 20 h, ou en rattrapage toute suite après la diffusion sur ICI TOU.TV.
Photo de couverture : STAT, saison 4, épisode 02, © Radio-Canada
