Récemment, j’ai fait plus de temps dans ma vie pour la lecture. J’ai coupé un peu les écrans le soir pour m’assurer d’avoir un brin de lecture avant de partir dans les bras de Morphée. J’ai aussi recommencé à apporter mes livres avec moi partout où je vais. De cette façon, je peux m’y plonger pendant les moments d’attente ou de détente. Voici deux de mes derniers coups de cœur à ajouter à votre liste pour le printemps!
La grosse qui rêvait d’amour, Nadia Tranchemontagne, Les Éditions Québec Amérique
J’ai eu la chance de lire La grosse qui rêvait d’amour écrit par Nadia Tranchemontagne. Le titre m’a interpellé, car étant moi-même une femme ronde, je me suis demandé si l’ouvrage allait représenter un personnage féminin au corps différent de ce que l’on nous dépeint actuellement dans les médias. J’ai donc été ravie de constater qu’à travers l’histoire de Samuelle, une jeune adulte grosse, se dessine une histoire moderne relationnelle avec son corps, ses amis et sa famille. Bref, un roman sur le pardon, la reconstruction, les relations saines, mais aussi sur les relations toxiques que le personnage devra quitter, le tout bien ficelé.
Bien qu’il y a des termes liés aux préjugés des gens ayant un poids plus lourd, le roman ne tombe pas dans l’éducation de type pamphlet, non. On y apprend des choses et on y découvre des courants sociétaux à travers le personnage de Samuelle qui comme beaucoup de femmes grosses, lutte pour s’aimer, s’accepter, se sentir valide et être fière d’être comme elle est. J’ai aussi particulièrement aimé le fait qu’elle doive s’extirper d’une relation qui la blesse et qui lui nuit, le tout entourée de ses amies, qu’elle n’avait à la base pas écoutées.
Enfin, pas besoin d’être en surplus de poids pour lire ce livre : dans le récit il est bien démontré que oui, même les gens plus gros s’éclatent, se dépassent et s’amusent! Un roman à lire et à offrir!
La Delle : Alvenia, Marthe Laverdière, Les Éditions de l’Homme
Durant la relâche, j’ai pris des vacances de quelques jours dans un hôtel québécois avec chambre sans télé. Je me suis donc arrêtée à la librairie pour m’approvisionner en lecture. J’ai choisi de me procurer le livre La Delle : Alvenia par Marthe Laverdière. J’ai souvent lu des livres dit « d’époque », mais je ne connaissais pas du tout l’œuvre littéraire de cette sympathique autrice et horticultrice. Décidément, elle sait tout faire!
Ce premier Tome raconte l’histoire de la fille de Georges Beaulieu, un homme au cœur de pierre n’ayant pour intérêt que son fils et l’argent. L’histoire d’Alvenia, ayant héritée de la fortune de sa grand-mère au grand malheur de son père, est captivante. La plume de Marthe Laverdière est mordante, touchante, descriptive, parfois crue et romanesque par endroits, puis nous plonge dans un marathon de lecture avec l’enthousiasme constant de tourner chaque page pour en savoir plus! Je n’ai pas pu m’empêcher d’envoyer un courriel à l’autrice pour lui dire combien je n’avais pas envie que mon livre finisse et que je ralentissais ma lecture! Comme le récit se passe dans les débuts 1900, on est confrontés comme lecteur à certaines atrocités que les femmes de l’époque devaient subir en lien avec les devoirs conjugaux. Même si les personnages sont fictifs, cette époque ne donnait pas place aux femmes et le livre m’a apporté une réflexion sur le chemin parcouru.
Alvenia se laissera-t-elle manipuler par son père qui ne lui a jamais porté attention jusqu’à sa nouvelle fortune? Aura-t-elle droit à l’amour? Je vous laisse plonger dans ce monde d’autrefois si bien décrit pour le découvrir. À noter qu’il y a également le Tome La Delle : Antonin de disponible que j’ai très hâte de lire.
Profitez du printemps, repérez un banc au soleil, faites le plein de vitamine D et lisez!
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