L’univers ne peut naître qu’une seule fois : une suite attendue

L'univers ne peut naître qu'une seule fois : une suite attendue, Boucle Magazine

Alexandra Larochelle est une jeune autrice québécoise qui, à seulement 31 ans, célèbre déjà 20 ans de carrière! Le 8 août dernier, son nouveau roman intitulé L’univers ne peut naître qu’une seule fois est sorti, et laissez-moi vous dire que je l’attendais impatiemment.

Dans cette histoire en deux tomes, elle aborde le sujet des amours toxiques sous la forme d’une lettre poignante rédigée par Maélia, 18 ans, à celui qu’elle croyait l’homme de sa vie. Malgré la lourdeur du sujet, l’autrice réussit habilement à dépeindre le tout sans verser dans le mélodrame et en ajoutant même une touche d’humour et de légèreté.

Dans son prédécesseur Jusqu’à ce que ça fasse bang, Maélia, jeune étudiante brillante, rencontre Olivier, nouvel élève à son école. Le coup de foudre est puissant et immédiat. Les deux sont inséparables et les premiers mois sont parfaits. Maélia est au septième ciel… mais les choses se mettent à déraper subtilement. Bientôt, elle va commencer à s’éteindre et la confusion va progressivement prendre toute la place. Candide et de bonne foi, la jeune femme va se blâmer pour les comportements de son amoureux et se poser la question suivante : « Mais comment aurais-je pu faire différemment pour éviter qu’il réagisse comme ça? »

Jusqu’à ce que ça fasse bang.

Le roman se finit sur un « à suivre » qui nous fait dire MAIS NOOONNNN, TU ME NIAIIIISES??? Alors vous comprendrez que, lorsqu’on m’a proposé de recevoir une copie de presse de la suite, L’univers ne peut naître qu’une seule fois, j’étais folle comme un balai. Je l’ai dévoré en trois secondes, au détriment de tout ce que j’avais prévu faire ce jour-là.

On retrouve donc Maélia, immédiatement après l’événement qui clôt le premier tome. Sans divulgâcher, je peux tout de même dire que la relation se termine, car c’est écrit directement dans le résumé du livre.

Mais c’est pas si simple.

Car parfois, il ne suffit pas de quitter une personne toxique pour que son emprise continue de nous jouer des tours. Maélia avait eu une belle enfance et une belle adolescence, et l’autrice a très bien su montrer, sans dire, l’ombre significative que cette épreuve aura jeté sur sa candeur et sa pureté.

Heureusement, l’histoire se termine bien, même si l’univers ne peut naître qu’une seule fois!

Le roman de 415 pages, que j’ai avalées goulûment, est déjà en librairie depuis le 8 août 2024. Je vous recommande chaudement les deux tomes!

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