J’ai récemment eu la chance d’aller voir Nature vive, la nouvelle exposition d’OASIS Immersion réalisée en collaboration avec The National Geographic. Une expérience qui fait rêver et qui donne envie d’agir.
Renouer avec la nature : Un monde en régénération
Le premier tableau présente des images magnifiques du monde naturel qui nous entoure. L’humain est absent des images, l’accent est davantage mis sur le cycle d’une journée à travers le monde et les différents écosystèmes. Avec des images de National Geographic, la conceptrice Katherine Giguère, avec l’aide de Johnny Ranger, crée un voyage en nature émerveillant. La direction musicale d’Anaïs Larocque et Jérémie Corriveau rend l’expérience encore plus immersive. Le pouvoir de régénération et la résilience des écosystèmes sont célébrés dans ce tableau qui m’a complètement captivée. Étant une amoureuse des animaux, j’ai adoré ce début d’exposition qui nous permet d’entrer dans le sujet avec magie et beauté.
Tous ensemble : Nous sommes interconnectés
Pour le deuxième tableau, on se retrouve dans un univers tout autre. Dans celui-ci, l’artiste visuel Alex Le Guillou accompagné d’Azu Tiwaline à la composition musicale nous transporte dans un monde alliant l’art numérique et la science. L’interconnexion de tout, des plus petits organismes aux humains. Le tableau, certainement poétique et abstrait, montre comment chacun fait partie d’un système dans lequel il a un impact. Il met de l’avant la fragilité des liens et l’importance de les protéger à tout prix. C’est très coloré et onirique, on voyage réellement dans un univers différent, mais la puissance poétique de l’expérience visuelle et la composition musicale est indéniable.
Et maintenant : Élevons-nous face aux défis
Finalement, le dernier tableau, réalisé par Émile Roy, ramène l’humain dans les projections. Il donne espoir, donne envie de faire des efforts, de tenter de changer le monde. On y voit la résilience de la nature et le génie humain s’allier dans un portrait de l’état du monde actuel. L’expérience des Premières Nations, leur vision de la nature est mise de l’avant tout au long de l’exposition, mais davantage dans ce dernier tableau dans lequel l’humain prend une place beaucoup plus importante. Des extraits de rencontres avec David Suzuki et Joséphine Bacon, entre autres, ponctuent l’expérience ayant comme objectif d’illustrer comment des efforts communs peuvent renverser la destruction de la terre, comment notre relation avec la nature doit fondamentalement changer. On nous montre d’ailleurs plusieurs exemples d’initiatives à travers le monde, la régénération de forêts et de barrières de corail, le nettoyage d’océans et autre. C’est un tableau qui m’a émerveillé, m’a donné espoir, mais surtout m’a rappelé le besoin d’agir. Les changements climatiques et la baisse de biodiversité se font de plus en plus sentir. On ressent l’impact humain sur la terre, mais il n’est pas trop tard pour changer. Il faut seulement modifier notre façon de voir nos relations avec la nature.
Bref, Nature vive est encore présentée jusqu’en mai au Palais des congrès de Montréal. Plusieurs billets sont encore disponibles ici. Si vous êtes un amoureux.se de la nature comme moi, je suis certaine que vous serez tout aussi inspirés que je l’ai été à ma sortie de l’exposition.