Été, Italie, pizzas et amourettes de vacances idylliques? Si vous avez frissonné en lisant ces quelques mots, c’est que le livre Primadonna d’Elisabeth Massicolli est le livre qu’il vous faut pour prolonger vos vacances d’été à la rentrée – parce qu’on n’est pas prêt.e.s à quitter nos plages, notre bord de piscine et nos cocktails Piña Colada! Après La bouche pleine, Elisabeth Massicolli revient en force avec la suite, et fin, de son tout premier roman à succès québécois. Laissez-vous emporter par les aventures de Camille, québécoise trentenaire au cœur brisé, un peu bancale, un peu rebelle, un peu râleuse, qui fuit ses soucis canadiens pour s’installer au pays de la Dolce Vita, et c’est comme ça qu’on s’attache à elle.
Ce qu’on a aimé? Une héroïne imparfaite qui n’essaye pas de rentrer dans les cases à tout prix et qui tente de se reconstruire après une relation toxique, le tout à travers ses humeurs, ses doutes, son audace, ses rires et ses larmes. Entre laisser tomber sa carapace pour un nouvel amour ou rester focus sur ses objectifs de départ, la protagoniste nous permet de se retrouver en elle et on finit par accepter que c’est tout à fait correct d’être parfois un peu jalouse, de se prendre un peu la tête et de se laisser aller à une histoire qui ne durera peut-être pas jusqu’à notre tombe comme dans The Notebook. On déculpabilise tout simplement d’être humain.e, d’être tiraillé.e de temps à autre entre nos désirs et nos devoirs, et de craquer parfois.
On souligne également le style décalé de l’autrice, avec une syntaxe légère, des tournures de phrases rigolotes et des péripéties poignantes et palpitantes – entre des cours d’italien, des dates improvisés et des rebondissements excitants – qui feront, à vous aussi peut-être, chavirer votre petit cœur d’artichaut, s’il en est!
Comme dirait Elisabeth : À vos Aperol Spritz! Et nous, on vous souhaite une bonne lecture à l’italienne de ce roman pépite.
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Crédits photo couverture: Elie Massicolli (gauche), Elisabeth Massicolli par @mhbphotographs (droite)