Vous n’avez pas réussi à suivre toutes les sorties musicales du mois ? Voici un petit recap de celles qui ont retenues notre attention au cours des dernières semaines avec notre playlist mensuelle. On en profite pour vous présenter quelques-uns de nos coups de coeur. Bonne écoute !
Lou-Adriane Cassidy et Anatole, Mais ce soir
On a droit à une belle surprise ce mois-ci avec Mais ce soir, une collaboration entre Lou-Adrianne Cassidy et Anatole qui unissent leur voix pour une première fois. Boîte à rythme et guitare donne lieu au son bossa qui teinte la pièce, composée par les deux artistes au cours des derniers mois. « Une chanson d’amour écrite à quatre mains et deux cœurs » qui parle d’absence et d’attente, mais aussi de combattre l’ennui par la musique. Un résultat tout en douceur, qui s’accompagne d’un vidéoclip dont la réalisation est signée Gabriel Lapointe et Mathieu Huard à la direction photo. Ça nous donne certainement envie d’en entendre plus de ce duo !
Carla Chanelle, Reflets
On découvre Carla Chanelle, projet de l’autrice-compositrice-interprète Charlotte Béland. Premier extrait de cette nouvelle avenue pour l’artiste qui a fait ses débuts en piano classique, Reflets se révèle sous des airs pop et mélancoliques, où les synthés forment un hymne aux désirs inavoués. Une chansons d’amour qui dévoile un univers empreint de vulnérabilité et de fragilité dont l’inspiration puise tant chez Lana Del Ray que Milk & Bone et Billie Ellish. La pièce a été imagée dans un clip d’Ariane Martineau. À surveiller !
Pataugeoire, trazodone
Pataugeoire, projet d’Agathe Dupéré, présentait récemment Hum vol. 2, deux pièces où les mots se font discrets pour laisser place à des musiques vocales et instrumentales et qui compte les collaborations de musiciennes distincte sur chaque chanson. Un terrain de jeu qu’explore également l’artiste sur le vol. 1 de cette série d’EPs dont tous les profits des ventes sont remis au Foyer pour femmes autochtones de Montréal/Résilience Montréal. L’autrice-compositrice-interprète revient cette fois avec trazodone, une chanson qui parle de deuil et de « non-événement ». Un son brute et sans artifice qui prend des airs punk. On aime !
LUMIÈRE, LA.BELLE.JOURNÉE 1971
Après un premier EP paru en 2016, le multi-instrumentiste Étienne Côté (Canailles, Nicolet, Diptyque) revient avec LA.BELLE.JOURNÉE 1971 toute nouvelle pièce de son projet solo LUMIÈRE. On y retrouve l’auteur-compositeur-interprète dans une quête personnelle, entre les divers questionnements de la vie et les rêves qui s’y rattache. Annonciatrice d’un album à paraître en 2021 chez Bonsound, la chanson inspiré du rock des 70’s est accompagnée d’un vidéoclip réalisé par Alexandre Pelletier. Un son qui inspire le lâcher-prise et qui nous reste longtemps dans la tête ! On a hâte de voir ce qu’il nous réserve pour la suite !
Etienne Dufresne, Les Couteaux
Etienne Dufresne est de retour avec Les Couteaux, nouvelle pièce qui fait suite à son premier EP Sainte-Colère, lancé en février dernier. L’auteur-compositeur-interprète y va cette fois de réflexions sur la réalité des travailleurs.euses qui vivent des situations quotidiennes difficiles et qu’on oublie souvent en bas de l’échelle. Des réflexions acquises pendant une période transitoire qui se transposent ici en une chanson rappelant les sonorités pop et hip-hop des années 90. Un beat accrocheur sur une réalité bien actuelle.
Pure Carrière, Boléro
On a été conquis dès la première écoute de Boléro, premier extrait de Pure Carrière, groupe de Québec formé de Jean-Michel Letendre-Veilleux (Beat Sexü, Anatole) et Laurence Gauthier-Brown (Victime). « Ode aux mouvements invariables qui tempêtent nos vies », le morceau addictif annonce par le fait même un album qui paraîtra en février prochain sous Pantoum Records. Persuadée que ça vous donnera aussi envie de fredonnerez « Ben oui, ben non » à répétition. À surveiller au cours des prochains mois !
Population II, À la Ô Terre
Amateur.trice de rock et de grosse guitare, vous serez comblé avec Population II. Le groupe montréalais arrive avec un premier album fort de ses arrangements qui vacillent entre le rock psychédélique et le punk, le tout orchestré par Emmanuel Ethier (Chocolat, Corridor, Jonathan Personne) à la réalisation. Inspiré par le rock n’ roll et le free jazz, le trio nous transporte dans un univers ambiant, où les mots sont accessoires. Un album qui s’écoute bien fort !
Secret Sun, Winter Love
On a particulièrement besoin de réconfort ces temps-ci et l’album de Secret Sun saura certainement mettre un peu de chaleur dans votre hiver. Enivrant et groovy à souhait, Winter Love, deuxième album du groupe montréalais, fait écho à la résilience et à l’amour qui perdure à travers les épreuves. Un son électro-pop sensuel qui vous charmera certainement. Disponible sous Costume Records.
Deep Rivers, Nothing Ever Happens to Me
On vous parlait il n’y a pas si longtemps de la pièce Goodbye de Deep Rivers, groupe montréalais qui dévoilait ce mois-ci leur premier album Nothing Ever Happens to Me. Si l’extrait avait retenu notre attention, il en est de même pour ce premier long jeu qui sous ses airs mélancoliques, dévoile un folk-rock intimiste particulièrement apaisant. Vous serez sans doute vous aussi envouté par les mélodies du groupe.
La Fièvre
Alors qu’on découvrait La Fièvre en demi-finale de la dernière édition des Francouvertes, le duo dark art-pop montréalais lançait tout récemment son premier long jeu. C’est sous fond de pop électronique et de hip-hop que les deux rimouskoises d’origine Ma-Au Leclerc et Zéa Beaulieu-April nous dévoile une proposition à la fois sombre et dansante aux textes engagé, où féminisme et environnement teintent les pièces livrées avec aplomb. L’album qui compte également une collaboration avec Backxwash, lauréate du prix Polaris 2020, est disponible depuis le 30 octobre. À découvrir !
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Photo de couverture : Lou-Adrianne Cassidy et Anatole, crédit : Gabriel Lapointe