CHRONIQUE CINÉMA : célébrons les femmes!

On entend souvent dans les médias que le milieu du cinéma est quasi essentiellement constitué d’hommes. En effet, c’est par une grande majorité que les scénarios et les réalisations de films sont signés par la gent masculine. Par contre, on note que de nombreuses femmes se sont distinguées au fil du temps pour offrir des œuvres incroyables. C’est ce vendredi 8 mars prochain qu’a lieu la journée internationale des femmes. Pour l’occasion, je tenais à vous présenter six films réalisés par des femmes d’un peu partout à travers le monde.

Caramel (Liban, 2007)

Ce premier long-métrage est celui de la talentueuse Nadine Labaki. La cinéaste parvient dans chacun de ces films à nous immerger de sa culture d’origine, soit celle du Moyen-Orient. Que ce  soit dans Where Do We Go Now ? ou dans son tout dernier Capharnaüm, Labaki offre une image emplie de sensualité tout en traitant de sujet fort. Dans Caramel, il est essentiellement question du quotidien de quatre femmes travaillant dans un salon d’esthétique à Beyrouth.

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Caramel, Nadine Labaki


Lost In Translation (États-Unis/Japon, 2003)

Ce film est signé par la réalisatrice américaine Sofia Coppola qui s’est fait connaitre par The Virgin Suicide, son premier long-métrage. Lost In Translation présente une histoire unique en son genre alors qu’une amitié se crée entre deux Américains pendant qu’ils sont en voyage au Japon : un homme de la cinquantaine et une femme de la vingtaine. Sujet inusité vous direz ? Et bien voilà, c’est là que réside la force du film.

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Lost In Translation, Sofia Coppola


Le goût des autres (France, 2000)

C’est la prolifique Agnès Jaoui qui signe la réalisation de cette comédie dramatique (qui s’avère n’être rien de moins que son tout premier film!). Cette cinéaste française bien connue pour travailler avec son ex-conjoint Jean-Pierre Bacri propose ici un récit remarquable où l’on tente de désacraliser le préjugé. On y met en vedette six personnages étant reliés de plusieurs façons, mais qui sont profondément différents. Ainsi, le film nous amène à réfléchir sur la question des relations humaines et de leur complexité.

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Le goût des autres, Agnès Jaoui


Ratcatcher (Royaume-Uni, 1999)

Cette histoire bouleversante relatant d’une enfance perdue nous est racontée par la cinéaste britannique Lynne Ramsay. Elle présente un portrait saisissant de la pauvreté en Écosse, alors que l’on suit un jeune garçon épris d’un lourd secret. Tel qu’on peut le percevoir dans l’ensemble de ses longs-métrages (je pense notamment à Morvern Callar et We Need To Talk About Kevin), la réalisatrice maitrise avec brio les récits macabres et c’est ce qui rend son cinéma si singulier.

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Ratcatcher, Lynne Ramsay


The Piano (Nouvelle-Zélande/Australie, 1993)

Ce titre vous semble peut-être familier… Il fut réalisé par Jane Campion, cette cinéaste originaire de Nouvelle-Zélande qui nous avait offert Sweetie et An Angel at My Table. C’est avec The Piano son œuvre la plus achevée que la réalisatrice a remporté la palme d’or du Festival de Cannes en 1993. On se souvient de ce long-métrage pour plusieurs raisons : son caractère humaniste, son ton romantique et sa trame sonore tout simplement magnifique.

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The Piano, Jane Campion


Il aurait pu y avoir encore bien d’autres noms ajoutés à ma liste… Je pense à Chantal Akerman, Agnès Varda, Anne-Claire Poirier, Kathryn Bigelow, Micheline Lanctôt et j’en passe. Il serait complètement erroné de croire que les femmes sont absentes de l’industrie du cinéma. Bien qu’elles soient moins nombreuses, la présence des femmes est essentielle au bon équilibre de cette industrie. Bon visionnement!

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Jude

Cinéphile à temps plein

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