Petite, j’ai grandi dans une famille moyenne qui après un divorce est devenue pauvre. Ça n’a pas été facile pour différentes raisons, mais quand mes parents ont divorcé, ma mère s’est retrouvée avec une bien grosse portion des responsabilités financières de ma sœur et moi. Elle a fait de son mieux. Ce que je veux soulever c’est la précarité financière. Celle qui est là à longueur d’année, mais qui fait la manchette de tous les médias et soulève beaucoup de générosité dans le temps de Noël. Comme si à longueur d’année il n’y avait pas tant cette pauvreté.
Dans les 8 dernières année, j’ai travaillé pour un refuge pour personnes en situation d’itinérance à Montréal. J’ai choisis la section des femmes bien évidement, Cette misère, je l’ai côtoyer tous les jours et mon cœur débordait de reconnaissance pour la générosité des gens à l’approche de ce moment de l’année. J’avais beaucoup de gratitude, honnêtement, mais parfois j’avais un peu peur pour le reste de l’année; peur de toute cette austérité qui grandit dans nos société.
Et je repense à ma mère qui a dû se débattre avec si peu…
À cause de ça, j’ai envie de propager de l’amour, de l’espoir et de la paix. Cheesy comme ça oui! Mais promis, ça vient du cœur!
J’essaie vraiment de me concentrer sur le positif chaque jour, parce que je crois qu’il existe des éclats de bonté humaine aux quatre coins du globe. J’essaie donc aussi d’incarner cette valeur profonde afin d’être cohérente avec ce que je veux voir dans le monde. Again parce que c’est une de mes préférées :
«Sois le changement que tu veux voir dans le monde.»
Je me pose constamment la question à savoir comment je peux faire une différence dans la vie des gens que je rencontre. Parfois, c’est simplement avec un câlin, d’autres fois, c’est un repas. C’est aussi un accueil bienveillant et inconditionnel de l’autre.
On fait ça comment, un accueil bienveillant et inconditionnel d’autrui?
Voici mes cinq conseils pour vivre un temps des fêtes autrement et intégrer des apprentissage qui vous suivront pour le reste de votre vie. Ça s’applique avec vos conjoints, vos enfants, un frère, un voisin et même l’inconnu qui vous aborde dans le métro le matin.
- Croyez au potentiel des gens. Soyez certains que malgré les difficultés qu’ils puissent vivre, ils ont tout le pouvoir en eux pour briller comme tout le monde.
- Soyez humble. Ne mêlez pas votre propre égo à ce que les gens vous confient. Donnez-leur des conseils seulement s’ils le demandent et ne les privez pas d’offrir eux-mêmes des solutions sur des affaires qui les concernent.
- Démontrez aux autres qu’ils peuvent être reçus dans le non-jugement. Soyez ouverts et gentils avec les gens qui vous abordent. Vous ne connaissez pas toujours le bagage qu’ils portent et vous n’avez pas marché dans leurs souliers.
- Permettez aux gens d’être différents de vous, de prendre des décisions et des chemins que vous n’auriez pas pris. Faites leur confiance et laissez-les suivre leur instinct et leur propre sagesse.
- Ne donnez pas plus que ce que la situation exige. Parfois, on veut tellement aider qu’on oublie les limites de l’autre. Quand quelqu’un est écorché, c’est le temps de nettoyer la plaie, pas de faire des points de suture.
En espérant que vous pourrez être un meilleur être humain. Si vous jouez avec les conseils, vous verrez qu’ils s’appliquent à bien des situations.
Avec amour,