La conclusion tant attendue de la magnifique série La peur du loup est arrivée en février dernier. Après les merveilleuses rencontres de Sara et Élise, est-ce que ce serait aussi l’amour à la première lecture pour Marie? Les attentes étaient très élevées, il va sans dire!
[La peur du loup T.1 – Sara]
[La peur du loup T.2 – Élise]
Un peu trop, peut-être, même… Difficile à dire si mon manque d’enthousiasme à la suite de ma lecture de ce tome est dû à un niveau élevé d’attentes ou à un manque de profondeur de l’histoire.
On découvre – car nous avions déjà fait sa connaissance – le quotidien de Marie, comédienne. Jusque là, ça va. C’est un monde festif, où plusieurs séries d’aventures peuvent arriver. Le problème, c’est que le quotidien de Marie est relativement cliché. Les stéréotypes habituels (auxquels on pense) de ce travail se succèdent. L’amant, l’infidélité, l’importance des apparences, les beuveries, le rôle de la femme versus celui de l’homme dans ce domaine. Bref, je ne vous ferai pas la liste complète.
Le livre se lit tout de même rapidement et on retrouve la charmante plume d’Annie. Le truc, c’est qu’elle n’arrive pas à nous charmer comme elle l’a fait avec les deux autres héroïnes. On décerne mal la peur du loup de Marie, contrairement à Élise et Sara. C’est comme si la profondeur n’était pas invitée dans ce 3e tome. Et pourtant, il y avait matière à le faire.
La peur du loup, série imaginée et écrite par Annie Lemieux-Gaudreault, se termine sur une note correcte, mais sans plus avec Marie. Il n’arrivera pas vraiment plus que ce que la 4e de couverture nous promet. On se demande où est passée l’action et on attend vainement que quelque chose arrive… Les pages tournent et tournent sans rien trouver… du moins jusqu’à la toute fin, ou presque.
La présence de Sara et Élise est plutôt effacée et cela a peut-être joué un rôle. La dynamique des filles m’a manquée. On sentait la présence de ce trio infernal à chaque tome, sauf celui-ci. Marie nous donne l’impression d’être terriblement seule. Terriblement seule.
Avec le recul, je me demande si l’histoire de Marie change vraiment quelque chose à cette série. J’ai la vague impression que le format a sauvé l’histoire. Que le récit aurait gagné à développer quelques idées comme La peur du loup et le lien avec Marie (que vous comprendrez lors de votre lecture), plus que cela n’a été fait. J’aurais très bien pu arrêter après la découverte d’Élise que ça n’aurait pas changé grand chose. Est-ce dire que Marie est accessoire? Pas nécessairement, mais avec ce «développement», dans ces conditions, oui pratiquement.
Je vous souhaite vraiment d’aimer Marie plus que je n’ai réussi à le faire. J’espère que vous passerez un bon moment, car même si je n’ai pas trippé sur le troisième tome, j’ai tout de même apprécié la lecture.
Le loup a-t-il été dompté? Humm… pas vraiment malheureusement.
P.S Je trouve le prix un peu cher pour le format…
- Titre : La peur du loup #3 : Marie
- Verdict: Boucle correct-bon
- Note: 6.5/10
- Genre: Chick-lit
- Traduit par : N/A
- Auteur : Annie Lemieux-Gaudreault
- Éditions : Libre Expression
- Publication: Février 2016
- Collection: La peur du loup
- Prix: Papier 24,95 $ | Numérique (ePub) 18,99$
Légende: Médiocre – 1 à 3 | Bof-Passable – 4 à 5 | Bon 6 à 7 | Excellent 8 à 9.9 | Parfait – 10