En fouinant dans les séries télévisées de ma bibliothèque locale, je suis tombée par hasard sur The Bletchley Circle. Je l’ai regardée en entier en une soirée. Voici pourquoi j’ai adoré.
En 1943, lors de la Seconde Guerre mondiale, quatre femmes travaillent secrètement à décrypter les codes de communications allemands à l’aide de formules mathématiques complexes à Bletchley Park. Neuf ans plus tard, alors que chacune a repris un mode de vie plus normal, entre la famille et les emplois, un tueur en série assassine plusieurs femmes dans la capitale anglaise. Susan, mariée et mère de deux enfants, est très douée avec les codes et les casse-têtes. Elle commence donc malgré elle à collecter toutes les informations qu’elle peut sur les meurtres commis par ce malfaiteur. À la suite du quatrième meurtre, elle croit avoir détecté des renseignements pertinents, qu’elle s’empresse de transmettre à la police. Toutefois, Susan réalise rapidement que les autorités ne la prennent nullement au sérieux et oublient ses théories dès qu’elle franchit la porte de sortie.
Incapable de rester les bras baissés devant ces crimes sordides, elle fait alors appel aux trois amies qu’elle fréquentait durant la guerre, qui possèdent toutes des talents particuliers et utiles. Clandestinement, elles décident ainsi d’entreprendre elles-mêmes des recherches sur les meurtres. Elles retracent les chemins qu’ont suivis les victimes, récoltent de nombreuses informations sur le tueur et ses victimes et fouillent les archives méthodiquement.
Dans la mini-série britannique The Bletchley Circle, on suit avec intérêt cette enquête menée admirablement par Susan, Millie, Lucy et Jean. En trois épisodes, cette série réussit à nous captiver littéralement par ses personnages complexes et les détails qui sont divulgués peu à peu. Le Londres des années 1950 rend l’enquête d’autant plus intéressante, car elle est dirigée avec des moyens beaucoup plus simples, quoique très efficaces, qu’actuellement. Les femmes sont fortes malgré le peu d’indépendance qu’on leur accorde, puisqu’elles contournent les règles et les conventions pour mener à bien leur projet.
Malgré le fait que ce soit une série policière, celle-ci n’est pas trop sanglante. Le suspense est omniprésent dans les trois épisodes, mais l’accent est mis sur la psychologie et les tactiques du tueur plutôt que sur ses méthodes sadiques. Cela permet aux peureuses comme moi d’apprécier The Bletchley Circle sans risque de faire des cauchemars.
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Avez-vous des séries policières à me conseiller?
Amélie Lacroix Maccabée