Planches: la revue à découvrir pour les mordus de bédés

Jeudi dernier, j’ai assisté au lancement de la nouvelle revue de bandes dessinées d’auteurs québécois Planches, à la salle O Patro Vys, au coeur du Plateau.

Moi-même n’étant pas une grande consommatrice de bande dessinée, j’étais intriguée par cette soirée haute en couleur. L’évènement Facebook avait TOUT pour me plaire: un intérêt pour les fruits de la création locale, une performance de la Ligue québécoise d’impro BD, et surtout… des gratuités. Entrée gratuite, un verre de vin gratuit (héhé) et une affiche gratuite à l’effigie de la revue pour les vingt-cinq premiers arrivés. Bref, ils savent comment me faire plaisir.

La page couverture du premier numéro de Planches est illustrée par Sylvain Cabot.
La page couverture du premier numéro de Planches. Illustrée par Sylvain Cabot.

Planches, c’est d’abord et avant tout l’initiative de deux jeunes femmes, Sandra Vilder et Émilie Dagenais, qui voulaient donner un nouveau support de publication aux auteurs de bandes dessinées québécoises, un art en plein essor ces dernières années. Cet organisme à but non lucratif offre LA PALETTE au lecteur, puisqu’elle est disponible autant en format papier que numérique, pour les amateurs du monde tactile. Publiée trimestriellement, la revue héberge des chroniques sur divers sujets, dont la science, la politique, la sexologie et même l’histoire de l’Art. À l’aide de leurs dessins, les bédéistes sont invités à se prononcer sur un sujet. De plus, en plein coeur de la revue se trouve un dossier spécial sur les dessous de la création d’une bande dessinée, avec, à chaque numéro, un reportage sur le travail d’un auteur différent. Pour palier avec la croissance exponentielle de l’interactivité dans les médias sociaux des dernières années, leur site Internet est toujours en pleine croissance, grâce aux collaborateurs de Planches, qui garnissent le site de critiques bédés, d’analyses d’oeuvres et de compte-rendus d’évènements.

Pour revenir à la soirée, je la résumerais en un mot: électrisante. L’atmosphère était à la fête. Les invités aimaient discuter, malheureusement au détriment du silence requis pour pleinement apprécier le spectacle que nous a offert la Ligue québécoise d’impro BD (LIQIBD), où dessinateurs, musiciens et comédiens s’unissaient dans l’improvisation illustrée. Il y a, dans ce type d’improvisation, une légèreté dans l’approche, ce qui manque cruellement dans certaines ligues d’improvisation montréalaises. Les dessins se veulent le coeur de l’inspiration, le thème central de la performance. Un gros pouce en l’air pour la LIQIBD. Vous êtes nices.

CE QUI EST SWELL AS WELL (ça rime), c’est que j’ai maintenant une tonne de jolis clichés pour vous,  que voici:

Après avoir dévoré la revue en deux secondes et quart (genre, pour vrai), je suggère fortement Planches à tous ceux et celles qui veulent sauter à pied joints dans le monde de la bande dessinée, mais qui ne savent pas tellement où commencer. Planches offre une diversité de contenu, de sujets, mais surtout d’artistes, pour nous aider à mieux cibler ce qui nous plaît de ce qui nous plaît moins. Comment dire? C’est un peu comme retomber en enfance, une page à la fois.

PLANCHES

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n°1 à 23$

Bientôt disponible dans bon nombre de librairies

Abonnement aussi possible via le [email protected]

Bonne lecture, ma gang de (futur(e)s?) bédéphiles!

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Audrey-Maude Falardeau

Audrey-Maude aime rire, sourire, se marrer, mais surtout abuser des synonymes. Quand elle n'est pas en train de penser au sens de la vie, elle se pratique à faire des clins d'oeil avec l'oeil droit (pas facile, pas facile). Passionnée de culture, d'humour et d'improvisation, Audrey-Maude est toujours front row à n'importe quel spectacle (en train de rire trop fort).

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