De Genève à Montréal, Ying Gao nous fait découvrir une toute autre utilisation du vêtement. En effet, non seulement Ying Gao crée des vêtements qui sont vus comme des projets d’art et de multimédia, mais en plus, la designer travaille en collaboration avec différents assistants et concepteurs. Chaque collection est unique.
Ses séries répondent à divers phénomènes sociaux, en plus d’interroger l’interaction entre l’humain et son environnement. Elle utilise le vêtement comme aspect protecteur des effets de l’extérieur sur la personne.
Les collections Incertitudes et The Show Still Goes On. Crédits Mathieu Fortin et Dominique Lafond.
Ses pièces (surtout) monochromes sont particulièrement géométriques, ou bien vaporeuses, parfois éthérées, parfois très remplies. Mais peu importe le style, tout est fait dans la délicatesse et la précision.
Voici un exemple de mes deux collections favorites:
Les collections Playtime et Un Pop-Up Nommé Facebook. Crédits Dominique Lafond.
Certains de ses vêtements auront des effets de lumières, de vidéo ou même de mouvement. Tout ça créé par la robotique et l’électronique. Sinon, l’impact sera donné par la qualité des tissus ainsi qu’au design de chaque pièce.
Les collections (no)where (now)here et Berlin-Nagoya. Crédits Dominique Lafond et Marcio Lana-Lopez.
Ying Gao est très investie dans le milieu de la mode et de l’art depuis 2006, elle a participé à plusieurs expositions à travers le monde (en solo ou en groupe), mais particulièrement à Montréal et en Suisse. Elle est aussi enseignante à la Haute École d’art et de design de Genève. Finalement, elle a aussi participé au film The Capsule en plus d’avoir donné plusieurs conférences à travers le monde.
Je vous invite à aller visiter le site web de Ying Gao afin d’aller regarder les vidéos de ses vêtements en mouvement. Ça vaut la peine! Parfois, c’est magique. De plus, vous vous ferez plaisir à lire les explications de chaque collection et de chaque projet interactif. C’est vraiment intéressant.
À la prochaine!
Sarah
