Valérie Fraser est une femme inspirante et pleine d’énergie qui, il y a deux ans de cela, a décidé de prendre sa vie en main. Ayant un poids trop élevé mettant sa santé à risque, elle s’est abonnée au gym et a complètement modifié son style de vie. Elle a aussi créé une page Facebook sous forme de journal intime afin d’écrire sur son expérience, ses hauts et ses bas et en discuter avec ses proches. Cette page Facebook connaît depuis sa création une popularité grandissante avec actuellement plus de 24 000 personnes qui suivent régulièrement ses péripéties.
J’y suis abonnée depuis quelques mois et lire cette femme est drôle et touchant. Sans pudeur et avec humour, elle raconte ses séances à la salle d’entraînement, ses recettes santé et sa vie occupée. Remplie de confiance en elle, elle n’a aucune gêne à montrer une photo post-entraînement toute en sueur, mais souriante et inspirante. La suivre est la meilleure façon de s’encourager à faire de l’exercice lorsqu’on n’en a pas envie.
Plus d’une centaine de livres perdues plus tard, elle lance le livre Le jour où j’ai arrêté d’être grosse, publié aux éditions Parfum d’encre. Écrit en collaboration avec Marianne Prairie, ce livre fut lancé au pub l’Île noire mardi dernier, soit le 18 février 2014. Pour l’occasion, famille et amis de Valérie Fraser étaient présents, mais aussi de nombreuses personnes qui, comme moi, s’intéressent à son parcours.
Hélène Derome, présidente des éditions La courte échelle et Parfum d’encre, a fait un discours. Dans celui-ci, elle expliquait ce qui l’a poussée à se tourner vers Valérie pour monter un projet de livre. Questionner le regard sur le corps, la minceur et les standards de beauté est un sujet qui leur tient toutes deux à coeur. Mme Derome voulait explorer cette contradiction qui fait en sorte que plusieurs femmes très minces désirent maigrir alors d’autres ayant un excès de poids important ne réalisent pas leur obésité. La beauté et la minceur sont d’abord une question de perception.
Valérie Fraser a par la suite exprimé à quel point elle s’était sentie interpellée par le projet puisqu’elle avait eu l’impression qu’Hélène Derome comprenait ce qu’elle faisait. Très touchée, Valérie Fraser a élaboré sur ce que cette expérience lui a permis de faire comme travail sur elle-même. Ne pas se laisser toucher par l’opinion des autres est un combat de tous les jours. Elle a toutefois tenu à souligner combien l’appui de ses proches et de ceux qui la suivent l’aide quotidiennement à persévérer dans son défi. Rester elle-même est une valeur très importante à ses yeux et je ne peux que l’appuyer.
Marianne Prairie, collaboratrice sur le livre et fondatrice du site www. jesuisfeministe.com a, quant à elle, expliqué comment ce livre prenait position par rapport au féminisme. De ces discours se dégageait un immense attachement entre des personnes ayant travaillé étroitement durant plusieurs mois à travers les joies et les larmes.
Le livre Le jour où j’ai arrêté d’être grosse aux éditions Parfum d’encre est en kiosque dès maintenant. L’équipe de Boucle Magazine en fera la critique bientôt. J’ai déjà très hâte de le lire. Je prédis que son contenu sera touchant et qu’il aidera plusieurs femmes à réfléchir sur elles-mêmes et sur leur regard sur les autres. La morale de l’histoire : restons nous-mêmes et empressons-nous de nous rendre à la librairie!
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Amélie Lacroix Maccabée
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A reblogué ceci sur monregimemoncombatet a ajouté:
une motivation au quotidien !!
Oui, vraiment!