Avant de rentrer dans le vif du sujet de mon article, permettez-moi de faire quelques mises au point.
L’élément le plus important à retenir avant de commencer la lecture des prochaines lignes s’avère être d’une importance capitale: je me considère comme étant une dépendante au shopping. Une vraie, là. Le genre de fille qui rentre dans une boutique contenant les items les plus quétaines et hideux au monde, mais qui va quand même trouver le moyen de dépenser quelque chose dans ledit magasin.
Je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi.
Par contre, deuxième point à retenir, malgré cette petite dépendance tout à fait inoffensive – pour moi, du moins – j’ai tout de même une philosophie qui dicte ma façon de faire une fois que je m’embarque dans ces séances impromptues de magasinage. Ma règle primordiale? Ne jamais, au grand jamais, acheter quoi que ce soit à prix régulier. Dès que je vois une bonne affaire, je la prends. Bon, certains me jugent quand même lorsque je leur dis que j’ai eu un rabais de 440$ sur une paire de chaussures qui m’en a coûté « que » 200$ et affirment que je suis une dépensière compulsive, mais moi je vois la chose d’un œil positif. Je ne suis pas « dépensière » compulsive: je suis plutôt une opportuniste compulsive.
Nul besoin de dire alors à quel point j’avais envie de me « pisser dessus» lorsque je suis partie aux États-Unis avec mes parents et que notre dernière journée était consacrée à du magasinage intensif dans les Premium Outlets. Pour toutes les Bouclettes qui n’ont pas encore eu l’immense chance de découvrir le concept des Premium Outlets en terres américaines, laissez-moi vous éclairer et vous vendre la salade un tantinet.
Pour toute fashionista qui surveille son budget, les Premium Outlets, c’est la vie. Avec plus d’une cinquantaine de centres aux États-Unis, ce concept promet à tous les consommateurs des produits de grandes marques, et ce à des prix réduits. De Burberry à Chanel, passant par Saks Fifth Avenue Off 5th ou BCBG Max Azria, la quantité et la qualité des marques présentes dans les complexes sont tout simplement hallucinantes.
Seul point plus problématique dans ce portrait absolument paradisiaque: les boutiques changent d’un complexe à l’autre, et les événements de liquidation où plusieurs magasins offrent des rabais supplémentaires ne sont pas très fréquents. Ainsi, il peut vous arriver d’aller faire vos emplettes pour ressortir légèrement bredouille et un peu déçu de ne pas avoir fait une affaire ahurissante ou de ne pas avoir trouvé ce que vous cherchiez.
Et c’est malheureusement ce qui s’est passé dans mon cas au Premium Outlets de Wrentham, au Massachussets. Certes, en bout de ligne, j’ai été en mesure de faire des achats plutôt intéressants. Toutefois, contrairement à mes expériences précédentes dans les complexes d’Orlando et Woodbury (de pures merveilles, les Bouclettes), je n’ai pas pu mettre la main sur une écharpe à carreaux mythique signée Burberry, des bottes Hunter à une fraction du prix original ou encore un sac à main Michael Kors à plus de 50% de rabais. Je devrai donc attendre à ma prochaine séance de magasinage dans ces paradis sur terre, prévue en octobre à Orlando (cri de joie hystérique).
Mes chères fashionistas, si vous vous retrouvez donc prochainement chez nos voisins du sud et que vous planifiez flamber une partie de vos économies dans de petites trouvailles tout simplement succulentes, n’oubliez pas de prendre en note l’adresse du Premium Outlet le plus près de votre destination. Je vous garantis que dans tous les cas, vous serez en mesure d’y trouver des merveilles.
Paroles d’une accro au magasinage qui a dépensé déjà beaucoup trop d’argent dans ces centres.