À l’heure des réseaux sociaux et des pétitions en ligne, l’activisme citoyen a pris un tout nouveau visage. Depuis quelques années maintenant, on voit émerger pétitions, changements de statut sur Facebook et retweet pour les bonnes causes. Et cette tendance a un nom. On appelle ça le slacktivism. Par définition, le slacktivism représente toute action qui ne nécessite pas d’aller dans la rue pour manifester ou de donner de son temps pour faire du bénévolat.
Si vous êtes plus du genre visuel, voici une infographie qui vous sera bien utile.
D’après moi, le côté viral du slacktivisme peut aider à sensibiliser un grand nombre de personnes à une cause. Ce qui est positif puisque lorsqu’on défend une cause, on souhaite que le plus de monde possible en parle et en entende parler. Toutefois, la distinction entre un buzz qui sert une cause et permet de sensibiliser un maximum de personnes et les actions qui aident à faire avancer la cause est parfois floue. En effet, de plus en plus de campagnes de communication sur les réseaux sociaux incitent les gens à seulement appuyer sur j’aime ou encore partager un statut. Sauf que dans ces cas-là, la majorité des gens pense avoir fait une bonne action et avoir aidé la cause. Or, pensez-vous vraiment qu’en appuyant sur j’aime ou en changeant votre photo de profil vous avez concrètement aidé la recherche contre le VIH ou aidé les familles des patients atteints du cancer ? Ce qui fait avancer la cause se présente généralement sous forme de dons ou de ressources humaines. Alors sensibiliser le plus grand nombre d’individus à une cause, oui, mais faire oublier que ce qui compte c’est l’action, non ! Pour parcourir des causes sociales, faire des dons, partager des rêves c’est par ici.
UNICEF Suède est allé encore plus loin avec sa campagne de publicité « Likes don’t save lives ».
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Et vous, vous en pensez quoi ?
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Marion Zanussi