Une fin de semaine débranchée

Je ne sais pas vous mais depuis début 2013 j’entends souvent des discussions sur le fait qu’on est tous en train de se créer des bulles et de passer à côté des vraies choses de la vie. Je sens comme un ras-le-bol des réseaux sociaux et de l’Internet. Et je vous avoue que je fais un peu partie de ce gens-là. Bien sûr, je travaille en tant que gestionnaire de communauté, je suis sur les réseaux sociaux tous les jours pour mon travail. J’ai en permanence 3 écrans devant moi (mon ordinateur, mon cellulaire et ma tablette). Comme tout le monde, quand je n’ai pas prévu d’attendre, que je n’ai pas pris mon livre et que je me retrouve coincée dans le métro ou en avance pour un rendez-vous, mon premier réflex est de sortir mon cellulaire pour voir ce qui se passe ailleurs, pour lire un article que je n’ai pas pu lire avant ou jouer à un jeu. Avoir l’air occupé quoi.

Personnellement, j’ai l’impression que mon cerveau ramollit et que je suis moins capable de me concentrer qu’avant depuis quelques années, et ne me dites pas que c’est à cause de l’âge… Il y a 10 jours, Internet a lâché chez moi et je me suis retrouvée sans Internet pendant 5 jours. 5 jours où je ne pouvais pas utiliser Netflix, voir quand je voulais ce qui se passait dans ma vie virtuelle, écouter Songza, chercher sur mon ami Google des informations capitales du genre « café sympa à Montréal avec le wifi » ou trouver des réponses du genre « que faire quand je n’ai plus d’adresse de serveur DNS ». Bref, c’en était trop. Je me suis dit « ma petite, tu as passé une très grosse partie de ta vie sans courriel, sans Facebook, sans Songza, tu vas pas nous faire une syncope parce que t’as pas Internet une fin de semaine ». Pour tout vous dire, je pouvais quand même y jeter un œil de temps à autre grâce à mon iPhone. Et ça m’a poussé à me lancer un défi : « une fin de semaine sans Internet et donc sans réseaux sociaux ». Je vous informe donc que la fin de semaine du 9 et 10 mars, je ne serai pas connectée et j’ai entrainé avec moi ma collègue Alexandra Philibert qui a accepté de relever le défi. Un peu de désintoxication ça ne nous fera pas de mal non ? Y en a bien qui décide de ne plus manger de sucre ou de faire plus de sport !

-Marion

Plusieurs savent que je suis très présente sur le web, et toujours disponible pour répondre à mes petites bouclettes, mais d’autres m’ont fait la remarque que j’étais TOUJOURS sur Facebook ou sur Twitter. Mais toujours, ça veut dire quoi au fait? À chaque fois, qu’ils sont connectés? Ou en permanence? C’est comme pas clair dans ma tête. J’ai pris beaucoup de temps avant de m’inscrire sur les divers réseaux sociaux, et aujourd’hui, je les adore… mais on dirait que la société aujourd’hui n’est plus capable de poser une limite. J’ai lu récemment que l’internet est et sera le fléau, voir le mal, de notre génération et de la prochaine. Ça m’a fait réfléchir, au temps énorme que je peux passer sur Pinterest à seulement regarder des images, ou encore me dire « Aujourd’hui je vais être productive, je vais écrire » et finalement finir à jaser avec Catherine de Boucle Magazine sans avoir écrit un traitre mot. Ce n’est plus une question de concentration pour ma part, mais une question de siphon à motivation. Quand Marion a proposé le défi de la fin de semaine, j’ai accepté tout de suite pour deux raisons. La première, parce que j’en ai vraiment besoin. J’ai besoin de me reposer les neurones, et de deux, parce que ça m’aidera à pousser ma réflexion sur l’importance des réseaux sociaux dans ma vie. À moi la désintox!

-Alexandra

 

La semaine prochaine on vous racontera comment on a survécu à cette fin de semaine débranchée.

On n'est pas rendu à ce point-là non plus...
On n’est pas rendu à ce point-là non plus…
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Mélanie Galipeau

Rédactrice, gestionnaire de communauté, entrepreneure et intervenante sociale engagée. Addict du Web et fascinée par le concept de groupe. She's a dreamer. Elle aime les fleurs, les cupcakes et dormir. Quand elle ne dort pas, elle est constamment à la recherche d'instants de zénitude et de bonheur.

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