Le 25 février 2013 fut ma première escapade dans la ville de New-York. Je ne saurais mentir, je n’ai pu faire autrement qu’être charmée par ses lumières étincelantes, par sa délectable gastronomie et par l’amabilité des New-Yorkais. Une découverte n’en attendait pas l’autre. Je me sentais chez moi dans cette immensité grouillante d’artistes et de Starbucks.
Je me suis donc laissé transporter par cette ville aux aspirations grandioses, aux romances populaires suffocantes de passions et au transport en commun plus que commode, pour aboutir comme par magie au Sex Museum.
La future sexologue que je suis y a trouvé son compte!
Il ne s’agissait pas d’un musée de bebelles mécaniques à batterie qui vibrent de ses mille vitesses, mais bien d’un musée d’art érotique.
« Joie et Bonheur! » m’écriais-je, jubilant à l’idée de découvrir ce que la communauté new-yorkaise avait à offrir niveau érotisme artistique.
Le musée a deux étages, trois salles (excluant le magasin et le bar aphrodisiaque).
La visite commence abruptement dans une salle où le sexe se donne à outrance. Cœur sensible, prude, homophobe et/ou au jugement facile s’abstenir. Il faut être ouvert d’esprit, tenez-vous le pour dit. Perso, j’ai adoré. On s’exprime sur pratiquement toutes les pratiques sexuelles qui existent, on les démystifie, on les démontre, on en fait de l’art. Il y a même un tableau sur lequel monsieur, madame tout le monde peut écrire s’ils considèrent qu’une pratique sexuelle a été oubliée. Il y a beaucoup d’expression artistique par vidéo telle que de la pornographie de dessin animé, de film érotique style caméra de surveillance à regarder au travers d’une serrure de porte ou encore d’un film comparatif d’une relation sexuelle hétérosexuelle et homosexuelle. Définitivement, le sens de la vue est comblé.
Dans la salle suivante se trouve les objets sexuels de tous genres : mannequins en silicone, déguisements artistiques sadomasochistes, outils ancestraux pour effectuer des avortements et j’en passe. On y retrouve aussi des toiles d’arts contemporains et une série de photographies sensuelles et érotiques.
Pour terminer la visite, le dernier étage traite de la sexualité animale, soit celle du singe, du panda, des dauphins, des cerfs, etc. Semblerait-il qu’il y ait une grande tendance sur le panda-porn! Qui aurait cru?! Selon l’information que j’ai reçue, les gens érotisent la cuteness des pandas et sont ainsi excités sexuellement. Hey bin…
De retour au magasin, j’ai bien rigolé lorsque j’ai vu la pile de vieux playboys gardés sous plastique que l’on peut se procurer au cout de 15$, les vibrateurs en forme de cupcakes et de pop sicles et les produits naturels rehaussant la libido. Innovateurs, abordables, coquins et rigolos, les gadgets savent détendre l’atmosphère un peu trop sérieuse qui plane après une exposition de la sorte.
Finalement, le summum pour se lâcher lousse après cette visite hors de l’ordinaire: un bar aphrodisiaque au sous-sol. Définitivement, le Sex Museum a de quoi séduire!
Verdict: Je le conseille à tout le monde, que ce soit pour une sortie en couple, entre ami(e)s ou seul!
Bonne semaine les Bouclettes!
Jade
Il y a aussi un tel musée dans la ville des amoureux: Paris. J’ai déjà eu la chance de le visiter, et Paris aussi. ;-)
Hé boy!! Pas certaine de tous ces animaux qui « s’aiment » en public! ha ha, chose certaine, la prochaine fois que je retournerai à New York, je vais mettre ce musée sur ma liste d’endroits à visiter.