C’est par l’entremise de Boucle Magazine ce matin que j’ai réalisé : « Ben oui! C’est effectivement LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME ! » en ce sublime 8 mars 2013.
Immédiatement, me sont venus à l’esprit des modèles féminins de détermination et de persévérance :
- Pauline Marois, première ministre du Québec;
- Françoise David, militante féministe et députée de Québec Solidaire dans la circonscription de Gouin;
- Louise Richer, directrice générale de l’École nationale de l’humour et membre de la délégation visant la création d’une école de l’humour en Haïti.
Pourquoi Louise? Son engagement, sa passion et sa sincérité sont vraiment une source d’inspiration. Hey, faut le faire, faire valoir la nécessité de former des humoristes depuis 25 ans déjà! (Voir son passage à l’émission TLMEP, le 17 février 2013)
Ensuite, j’ai eu une pensée pour cette jeune étudiante de 23 ans en Inde, victime d’un un viol collectif qui succomba à ses blessures quelques jours après. Rappelez-vous l’indignation et les manifestations que cet acte atroce avait soulevé. Rappelez-vous que les hommes aussi, étaient descendus dans la rue pour dénoncer cette violence.
D’ailleurs, cette année, ONU Femmes, l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, insiste sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’organisation a mis en ligne une pièce musicale qui réunit 25 artistes du monde entier.
Bref, je m’aperçois que la Journée de la Femme, ce n’est pas seulement une question d’accéder à des hauts postes, ni même, et SURTOUT PAS de «girl power». J’ai lu un article superficiel ce matin qui rendait hommage aux chanteuses du genre Pussycat Dolls ou Destiny Childs. Ok, je dois l’admettre, j‘ai une certaine aversion, non pas pour leur musique, mais envers le message d’hypersexualisation qu’elles transmettent aux jeunes filles. Le respect qu’on revendique, c’est aussi une question de réciprocité.
Il ne s’agit pas de dominer les hommes, mais simplement de revendiquer l’ÉGALITÉ . Maintenir les combats face à une droite religieuse qui réitère le débat sur l’avortement. Protester contre l’avortement sélectif dans certains pays d’Asie ou en Inde. Garder en mémoire ces femmes qui se sont illustrées. Vivre en communauté et en harmonie, femmes et hommes. Demeurer une société progressiste en constante évolution.
Voilà, c’était mon cri du coeur.