Ok, ça fait quand même 3-4 jours que c’est fini, c’t’affaire-là, mais je suis pas capable de me positionner. Faut j’en parle, sinon j’vais gosser mon entourage pour encore un bon 2 semaines. Un sorry très sincère à mes collègues de travail.
Le sujet? Le Bye Bye 2012, tel que présenté par Morissette & Co.
C’est weird, comme analyse.
D’un côté, y’a ceux qui capotent ben raide. Genre que tu l’as enregistré pis que tu l’écoutes sur Tou.tv, depuis qu’il est dispo. En alternance. De l’autre, y’a nos parents. J’tu la seule qui a pas vu les yeux de sa mère s’illuminer avec les parodies de la série française « Bref », devenue carrément virale sur le web cet été, ou bien de ce clin d’oeil, gros comme l’égo de Guy A. Lepage, avec la reprise de Gangnam Style à la saveur CLASSE? (On va se le dire, ça, c’tait « classe ». Joël Legendre me fait capoter.)
Quand j’demande au monde de plus de 40 ans ce qu’ils en ont pensé, c’est toujours de quoi comme « Ouain, c’tait drôle, mais y’avait ben du boum boum ». (Du boum boum, c’est d’la musique de jeunes. Source: dico « baby boomers »/Français. Ça me fait plaisir.) Quand j’demande aux jeunes, c’est l’euphorie. « Wouaaaaaaa, Louis Morissette est trop chaud! » On s’en sort pu.
Fack au final, c’tait un show de jeunes. P’t’être bien. Si on regarde en coulisse, les auteurs sont pas mal tous des jeunes humoristes et scripteurs. D’ailleurs, Louis T., ou bien Louis Tremblay pour les intimes, humoriste de la relève, a participé à l’écriture. C’tait pas long que y’avait un beau-ti-narticle à son sujet. Beau coup de pub, mon Lewis. Maintenant, j’aimerais voir les autres auteurs. Merci. Non, mais sérieux! Je google bye bye 2012 auteurs pis je tombe juste su’a face à Morissette, Avard pis l’autre Tremblay. J’VEUX VOUÈRE LES AUTRES! Pis j’en demande pas trop là, j’veux juste leurs noms. Maudit.
Sinon, mettons que Morissette la joue safe. Depuis le traumatisme de l’incident Bye Bye 2008, on dirait que les sketchs sont édulcorés, jamais trop méchants ni vulgaires. JF Mercier se montre moins ‘a face. Y’évitent le drame et montrent les faits, souvent sans opinions réelles. Que du remâché de ce dont on a entendu parler toute l’année. J’aurais aimé ça avoir du crunchy. La grève étudiante a divisé la population pendant un boutte. Pourquoi c’est pas ça j’ai vu? Pourquoi j’en ai pas vu plus? On en a parlé un bon six mois, solide. I should know, j’étais en grève pendant ce temps-là, pis je travaille dans un resto. Du monde, ça jase. Ben non, fallait une bonne dose d’assouplissant pour laver notre linge sale.
J’suis fôchée.
Sur ce, je vous souhaite une bonne année 2013, remplie de gags et de calembours poches!
Moé jte trouve drôle ma chouchoune