Ok, je l’avoue, j’aime ça, No-Hell.
J’enlève mon masque laitte de Grinch. Drette là.
Mais c’pas parce que j’aime Noël (une fois par année, pendant les Fêtes, quand même) que y’a pas des trucs qui gossent. C’t’une journée comme une autre.
* ToP 10 dEs ChOsEs QuI GoSsEnT!!!!! * (à commencer par ce désastreux fléau du langage MSN Messenger circa 2002. Them 90’s kids know best.)
10- Les party de famille. Non. Arrêtez ça, là, le monde qui trippe sur les partos avec du monde du même sang. Y’a des frettes partout, à commencer avec la rencontre des nouveaux prétendant(e)s, les jokes de mononcle (parenthèse: c’t’année, j’ai découvert que c’tait mon père, le mononcle d’la famille, après une dégoûtante joke de fesses dans cuisine. Malaise.) pis tes cadeaux c’est beaucoup trop souvent du chocolat de pharmacie. Come on.
9- Les gags de dinde. « Ta dinde vient-tu d’Inde? », « Je veux du dinde please », « Je vais te donner un dindice! », « Ça sonne! Dinde-dong! », « Aweille, matante, viens te dindiner », « La dinde est brûlée! Ben non, c’t’une FARCE! », « Prends-moé pas pour une dinde! Atocas. » Mettons que tu vas pas à L’ÉNH avec ça.
8- Le vin cheap. Pour un mal de coeur cheap.
7- Les cadeaux poches. Vient un âge où tu masteurises la face de « ERHMEHGED c’tait ça j’voulais! Thanks! », mais c’est toujours mourant de voir un enfant recevoir des toutous d’chat quand il voulait une PS3. C’pas une poker face. C’t’une poke-her-face.
6- Les chicanes. À m’ment donné, dans soirée, tout le monde a pris un peu de vin pis se remémore des frettes de 1976. Pis ça en crée d’autres. Le bébé braille. La mère sanglote. Les hommes arborent leurs plus beaux airs bêtes. Divinement dégueulasse.
5- Les photos. T’as toujours une cousine éloignée pic-de-chix-dans-l’mirouère-avec-des-paillettes. Une duck face pendant la dinde. Et hop, une p’tite photo Instagram avec un filtre amusant. « Nice, déjà trois likes sur Facebook! » Ça finit pu.
4- Le pyjama annuel. T’sais, celui avec des rennes. Ouain. Lui.
3- Le magasinage des Fêtes. T’es pogné(e) dans le stress des exams, fack t’as pas le temps d’aller shopper des cadz. Rendu l’20, faut que tu y ailles, mais en même temps que tous les retardataires. Ça s’pitche su’é DVDs pis ça se bat pour une cochonnerie chez Stokes. Les vendeuses virent folles pis les promos te font pas économiser tant que ça. « HEIN? Un 3-pour-1? M’a t’en prendre 18! » Sérieux, stop it.
2- Le monde qui trippe de trop. J’veux ben croire que c’est l’fun, mais on le sait tous, que c’est Noël. Ça va faire, les photos de ton assiette de pétates pis d’la bûche de ta grand-mère. Pis on va se le dire, faire son arbre le 15 novembre, c’est too much.
1- La musique de Noël. C’est l’hymne saisonnier du gossage. Surtout les albums remâchés jazz-électro-pop-trance-screamo. « Petit papa Noël » avec un glockenspiel électrique, c’est non. Pis l’album de Justin Bieber de Naël, C’EST ENCORE PLUS NON.
Même si ça gosse, c’est beau. J’verrais jamais un Noël sans ces petites touches désagréables.
Sur ce, bons messages texte envoyés à mille contacts de cell qui t’font vraiment pas sentir aimé(e).
Ça aussi, ça gosse.