David Giguère était de retour au National le 25 janvier dernier, un an après le lancement de son album Hisser Haut.
La salle était très bien remplie et il débordait d’énergie sur scène. Il a enchainé les pièces presque sans pause, sinon pour dire à quel point il était content de recevoir un tel accueil à Montréal.
Je connais cet auteur-compositeur-interprète depuis peu, mais il a su me surprendre avec ses sonorités électroniques aux saveurs pop. L’album est agréable à l’écoute, quelques textes étant plus travaillés que d’autres, mais on sent toujours ses émotions à fleur de peau lorsqu’on l’écoute.
L’artiste au toupet non négligeable a définitivement mis de la vie dans le National. Accompagné de cinq musiciens, il m’a fait redécouvrir ses chansons lors de sa prestation. Il s’est permis beaucoup de liberté dans ses interprétations, sans en altérer la qualité. La mise en scène était bien pensée et les éclairages réglés au quart de tour.
De la musique de même, ça fait chaud au coeur. Ses paroles sont simples, sa plume juste, et c’est ce qui fait son charme.
Il s’est associé avec Audiogram pour la production de Hisser Haut, la même maison de disques qu’Ariane Moffatt, Jean Leloup et Loco Locass. Il commence ainsi sa tournée québécoise et jouera à quelques reprises en première partie d’Ariane Moffatt.
En tout cas, il est bien charismatique ce David Giguère.
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Les photos sont issues d’une collaboration que j’ai effectuée avec La Bible Urbaine.